Mon intervention d’hier soir sur France Info TV : pourquoi il ne faut pas donner de smartphone avant 15 ans ! À retrouver sur https://bit.ly/surleterrain41225

Mon intervention d’hier soir sur France Info TV : pourquoi il ne faut pas donner de smartphone avant 15 ans ! À retrouver sur https://bit.ly/surleterrain41225

Devant l’impossibilité de mettre en place des contrôles « techniques » pouvant empêcher les enfants de moins de 15 ans d’accéder aux réseaux sociaux ou aux outils d’IA génératives, pourtant reconnus comme nocifs pour les enfants, leq pré-ados et les ados, j’en arrive logiquement à la conclusion que ce sont les smartphones qu’il faut interdire aux moins de 15 ans.
J’étais l’invité, cet après-midi jeudi 11 septembre 2025, du 14h/16h présenté sur France InfoTV par Alexandra Uzan, pour parler des effets psychologiques de TikTok sur les mineurs, à la suite de la publication du rapport de la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur ce réseau social. J’interviens 31mn et 51 s après le début de l’émission.
Retrouver la video en suivant ce lien : https://bit.ly/nosmartphoneunder15

Erratum : j’ai dit à l’antenne que 10% des enfants en CP possédaient un smartphone ; je voulais parler des enfants en CE2
À l’heure où le Danemark autorise, uniquement pour les lycées volontaires et pour la préparation de l’oral d’anglais, l’utilisation de l’IA au baccalauréat, j’ai publié ce matin dans Les Échos une passionnante enquête sur l’intelligence artificielle dans l’éducation, qui m’a emmené, en visio ou par téléphone, des États-Unis à la France, en passant par la Suède. Alors que les enseignants du secondaire ou du supérieur ne peuvent que constater le recours quasi-systématique des élèves à l’IA pour faire leurs devoirs, les chercheurs tentent de trouver les moyens d’analyser l’impact de ces outils sur nos capacités cognitives. En attendant, les instances pédagogiques mettent en place des garde-fous.
Pour lire mon enquête : https://bit.ly/4mREeNn

L’IA a encore quelques progrès à faire… Voici une question que j’ai posée hier à ChatGPT et la réponse de l’algorithme statistique d’OpenAI. Une autre personne a interrogé l’IA de Google qui a trouvé : « la roue ! ». En tout cas un bel exemple que je vais pouvoir reprendre pour mes conférences sur l’IA, à destination des lycéens, des parents et des éducateurs. Petit rappel : mes interventions devant les collégiens et les lycéens peuvent être financées par le Pass Culture (réservation via la plateforme Adage de l’Éducation nationale), tandis que celles à destination des communautés éducatives (journées pédagogiques, par exemple) sont éligibles, sous conditions, à la formation professionnelle. Et vous, avez-vous trouvé la solution à cet énigme ? « On la tourne pour avancer, mais quand on l’est, cela signifie être branché. Qui est-elle ? »

J’ai publié hier matin dans le quotidien Les Échos un texte d’analyse/commentaire sur l’utilisation du numérique dans les établissements scolaires français. Des milliards ont été investis par les collectivités locales et l’Etat dans les outils d’enseignement numériques. Pour quels bénéfices ? Selon un rapport – « Elèves et écrans : performance académique et bien-être » – de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques ), « une corrélation négative a été observée, dans 55 pays, entre la lecture sur support numérique et les résultats en compréhension de l’écrit ». La France ne pourra pas faire longtemps l’économie de l’évaluation du numérique à l’école.
L’article est en accès libre sur le site des Échos : https://bit.ly/tabounumerique

L’intelligence artificielle est au cœur des algorithmes qui manipulent collégiens et lycéens sur les réseaux sociaux. Il est urgent de faire comprendre à nos enfants le fonctionnement et les limites de l’IA.

Après avoir animé une conférence sur l’intelligence artificielle devant les 300 membres de la Communauté éducative du Centre Saint-Marc à Lyon le 1er septembre dernier (photo ci-dessus*), j’interviendrai, toujours sur ChatGPT et les autres logiciels d’IA :
Comme pour mes conférences sur le thème des enfants et des écrans**, je ne viens pas pour diaboliser les nouvelles technologies mais pour faire comprendre leur fonctionnement, leur modèle économique et leurs limites :
Les possibilités d’utiliser l’intelligence artificielle à des fins pédagogiques sont cependant nombreuses.
Mais la première leçon à retenir est que l’IA n’est pas fiable à 100%. Il faut donc aider les élèves à acquérir suffisamment de recul et d’esprit critique par rapport à une technologie qui a pourtant su se revêtir d’atours très séduisants : l’apparence humaine d’un robot conversationnel comme ChatGPT est très troublante…
Cet effort d’éducation est d’autant plus urgent auprès des troisièmes et des lycéens que l’intelligence artificielle est au cœur des algorithmes qui les manipulent à longueur de journées sur les réseaux sociaux.
** je poursuis bien évidement mon cycle de conférences sur les thèmes « Les enfants et les écrans » / « Les enfants et les réseaux sociaux » / « Harcèlement », entamé il y a bientôt quinze ans (plus de 500 conférences données !) : les 14 et 15 septembre, j’étais à Chazelles-sur-Lyon (42), pour intervenir devant tous les collégiens et les parents d’élèves du collège Raoul-Follereau ; j’interviendrai le jeudi 5 octobre devant les parents de l’ensemble scolaire Charles-Péguy (75011 Paris).
Et je viens de publier, aux éditions Télémaque, un nouvel ouvrage sur ces sujets : « Pourquoi vos enfants devraient vite quitter les réseaux sociaux ».
* les visages ont été floutés
Très utilisée par les collégiens et les lycéens qui lui accordent une confiance aveugle, cette intelligence artificielle aligne des mots qu’elle ne comprend pas. Surtout, elle n’hésite pas, pour sembler crédible, à inventer des sources.
Nous connaissons tous autour de nous, un préadolescent ou un adolescent qui utilise l’algorithme d’intelligence artificielle ChatGPT pour rechercher de l’information ou pour lui demander de rédiger ses devoirs à sa place…
Que faut-il penser de cet agent conversationnel (“chatbot” en anglais) avec qui discuter est aussi fluide qu’avec un être humain, ce qui le rend très séduisant ?
Au premier abord, les capacités intellectuelles de ChatGPT sont étonnantes : ses réponses semblent constituer d’excellentes synthèses, rédigées sans faute d’orthographe, ni de grammaire.
Mais à y regarder de plus près, ce n’est que du bluff. La machine aligne les mots sans comprendre ce qu’elle dit:
Exemple !
J’ai interrogé plusieurs fois ChatGPT sur un sujet que, par définition, je connais bien, : « Qui est Jacques Henno ? ». Tantôt il me répond qu’il ne me connaît pas, tantôt il affirme que je suis déjà mort mais que j’étais un bon journaliste, plutôt spécialisé dans la défense de la langue bretonne, tantôt que j’ai été journaliste mais aussi fonctionnaire au ministère de la Justice… Après quatre ou cinq tentatives et que j’ai rectifié toutes ses erreurs, l’algorithme parvient enfin à rédiger ma biographie et à en souligner les points importants.
Mais si je lui pose la même question quelques jours plus tard, patatras, tout est à refaire…
Paradoxalement, cette incapacité à se remettre en cause est à la fois rassurante et inquiétante :
Surtout, surtout, cet algorithme n’a aucun scrupule à inventer des sources qui n’existent pas (voir ci-dessous les saisies d’écran de mes échanges avec l’algorithme), ce qui est très facilement vérifiable : il suffit de cliquer sur les liens proposés pour se rendre compte qu’ils ne débouchent sur aucun site. Je vous invite à en faire vous même l’expérience :
Pas sûr qu’un enfant de 10 ans se comporte aussi bêtement.
Bref, ChatGPT ne constitue pas une source d’information fiable.
Les élèves peuvent toutefois l’utiliser de façon intelligente pour :
Surtout, les enseignants pourraient profiter de l’engouement suscité par ChatGPT pour inviter leurs élèves à engager une réflexion sur l’intelligence artificielle, à partir de quelques questions simples :


