Monthly Archives: juin 2009

I have created a new group on Linkedin : « Digital and Screen Literacy for Children »


The purpose of the « Digital and Screen Literacy for Children » network on Linkedin is to link together all people around the world wanting to share information in order to improve the Digital and Screen Literacy of children.

Digital and Screen Literacy is the ability to use new technologies (computer, mobile phone, the Internet, video games, virtual worlds…) to locate, organize, understand, evaluate or create information and videos.

Digital and Screen literate children will be able to communicate and work more efficiently on the Internet and in a world of screens.

I was drawn to digital and screen literacy from watching children: when they use a search engine to find information on the Web, the first results they look at are the links containing videos, then the ones with pictures; the ones which are text only are looked at last. And when they are as young as eight or nine years old, they make videos, which they upload on Youtube.

That’s just the beginning. Everywhere we look, we see screens. Digital-display manufacturers produce one new screen each year for every human on earth. With the advent of electronic ink, screens will be on any flat surface. The tools (cameras, softwares…) for screen fluency will be built directly into these ubiquitous screens.

Our children need to be prepared for a new culture: new distribution-and-display technologies are pushing books aside and catapulting images to the center of the culture.

Digital and screen literacy should be defined as teaching children to communicate visually but also to be skeptical about sources of information online. The goal is no less than defining education in the digital and screen age.

Children will have to be screen fluent. They will communicate not just with words, but also visually. They need to master the tools of creation (megapixel phone cameras, Photoshop, iMovie), which are quickly reducing the effort needed to create moving images. The ease of making video now approaches the ease of writing.

Children will have to view media critically, in order to defend themselves against the powers of advertising, manipulation, and political persuasion… In an increasingly visual world, anyone with a laptop, Web connection and camera can be a producer of media. As moving images become easier to create, easier to store, easier to annotate and easier to combine into complex narratives, they also become easier to be manipulated by the audience. Children need to understand how what they see and watch is created (and can be manipulated) as much as they need to understand plain old reading, writing and arithmetic.

Web site : http://www.digital-literacy.info

Group Profile on Linkedin: http://www.linkedin.com/groups?about=&gid=1849602&trk=anet_ug_grppro

Merci de votre confiance !

Merci à tous les responsables des associations de parents d’élèves, des facultés, des universités du temps libre, des collectivités locales… qui m’ont invité entre septembre 2008 et juin 2009.

Grâce à vous, j’ai pu intervenir 40 fois sur le thème des nouvelles technologies devant des familles, des collégiens, des lycéens, des élèves ingénieurs, des séniors, des éducateurs ou des médecins.

Ces quarante conférences représentent plus de 60 heures de prise de parole, suivies d’une vingtaine d’heures de débat.

Ce sont aussi des milliers de kilomètres parcourus en train entre le centre de Paris, où je réside, et des agglomérations aussi diverses qu’Amiens, Arras, Brest, Chamonix, Flumet (en Haute-savoie), Lille, Lyon, Metz, Pont l’Abbé (Finistère), Roubaix, Tourcoing, Sarreguemines ou Vitré (Ille-et-Vilaine). Avec, à chaque fois, un public chaleureux et attentif.

Un merci tout particulier aux organisateurs de l’Université Chartraine du Temps Libre (UCTL), qui, le 22 octobre dernier, avaient convié près de 400 de leurs adhérents à la mairie de Chartres pour m’écouter parler de « Technologies et Vie Privée ».

Sans oublier les responsables de l’Apel (Associations de Parents d’Elèves de l’Enseignement Libre) du Collège Notre Dame et du Lycée St André, à Niort, qui, les 9 et 10 avril, ont organisé huit rencontres avec les parents et les élèves de ces deux établissements, soit, au total, plus de 800 personnes.

Et merci à la Gendarmerie Nationale qui, dans le cadre du FIC 2009 (Forum International sur La Cybercriminalité), m’a confié l’animation de trois tables-rondes sur les usages de l’internet et la protection de l’enfance, aux UDAF (Union Départementale des Associations Familiales), qui ont souvent financé une partie de mes conférences, aux antennes locales de l’Apel, de la Peep (Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public), qui m’ont fait confiance.

En cliquant sur la carte interactive ci-dessous, vous retrouverez la liste de tous mes déplacements au cours des derniers mois.

Prochaine conférence le 17 septembre 2009, à Mende, en Lozère, à l’invitation de l’UDAF (Union Départementale des Associations Familiales), sur le thème de « L’Education aux Médias (renseignements : udaf48@wanadoo.fr).

D’ici là, bonnes vacances à tous !

Une proposition de loi relative à la protection du consommateur contre les services de message surtaxés

Sur ma suggestion, Olivier Jardé, député (Nouveau Centre), a déposé à l’Assemblée Nationale un projet de loi qui obligerait les opérateurs de téléphonie mobile à proposer une option gratuite pour bloquer l’envoi de SMS surtaxés. Un tel dispositif existe déjà en Suisse et en Finlande.

Un des scandales que je dénonce dans le livre« Les 90 questions que tous les parents se posent : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo… » (éditions Télémaque) est celui des SMS surtaxés.

Les adolescents, crédules, se font facilement abuser par des émissions de télévision, des pubs à la télé, à la radio ou dans des journaux, qui leur proposent d’envoyer des SMS surtaxés depuis leur téléphone mobile pour soutenir leur candidat préféré, acheter de nouvelles sonneries, connaître le prénom de leur prochain(e) petit(e) ami(e) etc.

Comme les informations légales (coût du service, nombre de SMS à envoyer, configuration nécessaire…) sont diffusées très rapidement ou figurent en caractères à peine lisibles, les jeunes ne se rendent pas compte de ce qu’ils dépensent : jusqu’à 3 euros de surtaxe par SMS (plus éventuellement le prix d’un Texto facturé par leur opérateur).

Résultat, ces services représentent une véritable manne (261 millions d’euros en 2008 – source : http://www.smsplus.org) pour les éditeurs de ces services et les opérateurs de téléphonie mobile, mais constituent – il faut bien que quelqu’un paie – un gouffre financier pour les familles.

Or, en Suisse et en Finlande, les autorités ont obligé les opérateurs de téléphonie mobile à proposer une option gratuite pour bloquer l’envoi de SMS surtaxés*.

Jusqu’ici, rien de tel n’existait en France.

Heureusement, j’ai pu exposer mes préoccupations à Olivier Jardé, député, à Amiens, le 19 mars dernier, lors d’une la conférence que j’avais tenue sur le thème « Les enfants et les nouvelles technologies », à l’invitation d’élus locaux.

Olivier Jardé s’est immédiatement intéressé à ce sujet et m’a averti, hier, qu’il venait de déposer un projet de loi à l’Assemblée Nationale dans ce sens. En voici le texte :

Proposition de loi
Relative à la protection du consommateur contre les services de message surtaxés

Présentée par
M. Olivier Jardé, député

Exposé des motifs
En Suisse ou encore en Finlande, les autorités ont obligé les opérateurs de téléphonie mobile à proposer une option gratuite pour bloquer l’envoi de SMS surtaxés.
Pour l’instant, rien de tel n’existe en France. Pourtant, ces SMS surtaxés constituent un véritable scandale et une manne financière importante pour les éditeurs de ces services, 120 millions d’euros en 2006, et pour les opérateurs de téléphonie mobile, plus de 60 millions d’euros en 2006. Les adolescents se font facilement abuser par des émissions de télévision, des publicités dans les médias, qui leur proposent de soutenir leur candidat préféré, de télécharger des vidéos, d’acheter de nouvelles sonneries, de connaître le prénom de leur prochain (e) petit (e) ami (e). Ces SMS peuvent atteindre jusqu’à trois euros de surtaxe. Même si les informations légales sont inscrites, elles sont diffusées si rapidement ou figurent en caractères à peine lisibles que les jeunes ne se rendent pas forcément compte de ce qu’ils dépensent.
Aussi, il paraît opportun de compléter les dispositions du code de la consommation relatives aux contrats de services de communication électronique introduites par les lois n° 2004-669 du 9 juillet 2004 relative aux communications électroniques et aux services de communication audiovisuelle et n° 2008-3 du 3 janvier 2008 pour le développement de la concurrence au service des consommateurs (art. L. 121-83 à L. 121-85) par des dispositions spécifiques aux SMS surtaxés. Un nouvel article sera inséré dans cet ensemble afin d’offrir au consommateur la faculté, gratuite, de faire bloquer l’envoi ainsi que la réception, lorsqu’elle est payante, de services de messages surtaxés.
Le système proposé aura les caractéristiques suivantes :
il s’appliquera aux opérateurs mobiles comme aux opérateurs fixes, rien n’interdisant le développement de services de message par les opérateurs fixes ;
les services concernés seront tous les services de messages (SMS, les MMS et services spécifiques de mails) ; ils excluront les services de données, comme l’accès général à Internet, et les services de téléphonie vocale.

PROPOSITION DE LOI

Article unique

Il est inséré dans le code de la consommation un article L. 121-84-11 ainsi rédigé :

« Art. L. 121-84-11. – Tout fournisseur d’un service de communications électroniques, au sens du 6° de l’article L. 32 du code des postes et des communications électroniques, proposant au consommateur, directement ou par l’intermédiaire d’un tiers, une offre de services de communications électroniques est tenu de proposer au consommateur un dispositif simple et gratuit permettant, à sa demande, d’empêcher la fourniture de services de message dont le tarif est supérieur au tarif de base applicable à ce type de services mentionné dans le contrat de service. »

*Voici les références des textes législatifs finlandais et suisse que je mentionne dans mon ouvrage et qui sont également cités dans le projet de loi du député Olivier Jardé :

• Suisse : l’art. 40 de Ordonnance sur les services de télécommunication: http://www.admin.ch/ch/f/rs/784_101_1/a40.html

• Finlande : Communications Market Act, Section 79, dont une traduction en anglais – non-officielle – se trouve à http://www.finlex.fi/en/laki/kaannokset/2003/en20030393