Category Archives: Conférence enfant écran

Nouveau ! Pourquoi vos enfants devraient vite quitter les réseaux sociaux

Depuis 2009, j’interviens très régulièrement devant élèves et parents sur le thème des enfants et des écrans. C’est toute l’expérience acquise à travers ces quelque 600 conférences que j’ai transposée dans ce nouveau guide pratique, Pourquoi vos Enfants Devraient vite Quitter les Réseaux Sociaux, paru aux éditions Télémaque.

Les enfants qui sont actuellement au primaire (à partir du CE2), au collège et au lycée constituent une génération sacrifiée, qui a été trop exposée aux écrans et en particulier aux réseaux sociaux : TikTok, WhatsApp, Instagram, YouTube, Snapchat, Twitter, Discord, Twitch, Onlyfans… 

Baisse de la capacité de concentration, isolement, exposition à des images pornographiques, échange de nudes, tentatives d’approche par des pédophiles, fake news, sédentarité et obésité, carence de sommeil, cyber-harcèlement… Les risques encourus par les enfants sur ces plateformes surpassent largement les bienfaits qu’ils peuvent en retirer.  Et ces dangers touchent tous les enfants, de toutes origines sociales, qu’ils soient dans un établissement public ou privé.

C’est pourquoi, dans ce guide pratique, je propose : une trame de dialogue avec les enfants pour aider les parents à donner des repères à leurs ados en les sensibilisant, par exemple, à toutes les techniques utilisées par les réseaux sociaux pour capter leur attention ; des conseils pour sécuriser les profils des enfants sur ces plateformes ; un accompagnement des familles et des communautés éducatives en cas de harcèlement

Vous retrouverez ici mes interventions sur BFM, France Info TV et TV5 Monde à l’occasion de la sortie de cet ouvrage.

Ce livre, dont vous trouverez le sommaire ci-dessous, est disponible en librairie et sur Internet.

Retour sur les conférences données en 2021-22

De Gravelines (59) – en haut à gauche – à Beuvrages (59) – en bas à droite – en passant par Châtel-Guyon (63), Paris, Versailles (78), Oulx, en Italie (une des gares les plus proches de L’Argentière-la-Bessé, dans le 05), Vélizy-Villacoublay (78) et Strasbourg (67)

Rétrospective en photos de l’année scolaire 2021-2022 qui, malgré les différentes vagues de Covid que nous avons traversées, m’a vu donner une trentaine de conférences, devant enfants ou adultes, sur le thème du bon usage des écrans et des réseaux sociaux à Gravelines (59) (photo 1 en haut à gauche, puis de gauche à droite et de haut en bas), à Châtel-Guyon (63) (photo 2), à Paris (75) (photo 3), à Versailles (78) (photo 4 : collège Rameau ; photo 5 : collège et lycée Hoche), à L’Argentière-la-Bessée (05) (photo 6 : Oulx en Italie , une des gares les plus proches), à Vélizy-Villacoublay (78) (photo 7), à Strasbourg (67) (photo 8), à Beuvrages (59) (photo 9), au Pouliguen (44), à Vitry-le-François (51), à Maisons-Laffitte (78), à Nort-sur-Erdre (44), à Orvault (44), à Marcoussis (91), au Raincy (93)…

Merci aux associations de parents d’élèves, aux établissements d’enseignement et aux collectivités locales qui m’ont invité au cours des douze derniers mois :

  • le Service Vie Associative et Citoyenne de la ville de Gravelines (59) ;
  • le GAPE (Groupement Autonome de Parents d’élèves) de Châtel-Guyon, avec le soutien de la CAF (Caisse des Allocations Familiales) du Puy-de-Dôme, le schéma départemental des services aux familles, le REAAP 63 (Réseau d’Écoute, d’Appui & d’Accompagnement des Parents du Puy-de Dôme) et la ville de Châtel-Guyon;
  • l’association des parents d’élèves (APEL) de l’école primaire de l’ensemble scolaire Saint Jean-Baptiste de la Salle à Vitry-le-François (51) ;
  • l’association des parents d’élèves (APEL) de l’école primaire Ste-Marie du Pouliguen (44) ;
  • le pôle parentalité de la commune de Beuvrages (59) ;
  • l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) de l’hôpital Saint-Joseph, à Paris ;
  • le Forum Européen de Bioéthique à Strasbourg (67) ;
  • l’association des parents d’élèves (APEL) du collège du Sacré-Cœur, à Versailles (78) ;
  • la Mairie de Vélizy-Villacoublay (78) ;
  • le Campus Saint-Antoine, un établissement de la fondation Apprentis d’Auteuil, à Marcoussis (91) ;
  • les associations de parents d’élèves (APEL) de l’établissement Saint-Louis–Sainte-Clotilde, au Raincy (93) ;
  • le centre socioculturel de la Communauté de Communes du Pays des Écrins ;
  • Espace idées Bien chez moi.

Avec une mention particulière pour :

La liste complète des références de mes interventions sur le thème des enfants et des écrans est disponible en suivant ce lien : https://bit.ly/referenceshenno

À Beuvrages (59), vendredi 8 octobre 2021, pour parler de « Nos enfants face aux écrans, usage raisonné & raisonnable du numérique »

Vendredi 8 octobre 2021, je serai à Beuvrages (59) pour donner une conférence destinée aux parents et éducateurs sur le thème : « Nos enfants face aux écrans, usage raisonné & raisonnable du numérique », à l’invitation du pôle parentalité de la commune de Beuvrages.

Quand ? 

Vendredi 8 octobre 2021 de 13H30 à 16H
Où ?
Espace culturel et artistique Hubert Dubedout
rue Émile Zola 59192 Beuvrages
Pour qui ? 
Tout adulte
Pass sanitaire obligatoire
Prix :
Gratuit
Inscription obligatoire :
parentalite@beuvrages.fr
07 89 38 85 43
06 79 75 47 15

À Gravelines (59) le 14 septembre pour parler de : « Face aux écrans, parents/ enfants, gardons le contrôle »

Mardi 14 septembre 2021, je serai à Gravelines (59) pour parler de : « Face aux écrans, parents/ enfants, gardons le contrôle » dans le cadre d’une conférence-débat organisée, à partir de 18H,  par le Service Vie Associative et Citoyenne de la ville de Gravelines :

« Face aux écrans, parents/ enfants, gardons le contrôle »

Thèmes abordés : quel âge ? quel usage ? quelles limites ?, abus, dépendance, addiction, dangers, sanctions…

La soirée comprendra bien sûr un temps d’échange avec le public.

Quand ? 
mardi 14 septembre 2021 à 18H

Où ?
Scène Vauban Arsenal – Place Albert Denvers59820 Gravelines

Pour qui ? 
Soirée ouverte à tous sur inscription auprès du Service Vie Associative et Citoyenne de la ville de Gravelines : servicevieassociativeetcitoyenne@ville-gravelines.fr ou 03 28 23 59 06

Back to school!

Après plus d’un an d’interruption, pour cause de pandémie, j’ai redonné des conférences devant des élèves, sur le thème du bon usage des écrans, lundi dernier, 10 mai 2021.
C’était à Pantin (93), devant les CE2, CM1 et CM2 de St Joseph La Salle Pantin, dans une grande salle, aérée en permanence, et devant des élèves masqués.
Puis, le soir, je suis intervenu devant les parents, en visioconférence cette fois, sur le thème de l’impact des jeux vidéo et des réseaux sociaux sur les enfants.
À l’invitation de la direction de St Joseph La Salle Pantin et de l’association des parents d’élèves de cet établissement (APEL).

Visioconférence demain soir, jeudi 7 mai 2020 : « Impact des écrans sur les jeunes enfants et comment les protéger des contenus inappropriés »

Il reste quelques places pour la visioconférence que je donnerai demain soir, jeudi 7 mai 2020, à 20H30, à l’invitation d’une association familiale, sur le thème « l’Impact des écrans sur les jeunes enfants et comment les protéger des contenus inappropriés ». 


Retirez votre invitation sur : https://bit.ly/visiojeunes

Participation libre

Affaire Benjamin Griveaux / Petit rappel à destination des adolescents : une fois envoyé, un contenu numérique est irrattrapable !

Inutile, ici, de revenir sur la nature de la vidéo tournée par un candidat à la mairie de Paris. Ni de détailler les conséquences de sa diffusion. Les média les ont largement évoquées.

Je voudrais juste répéter le conseil que je donne aux adolescentes et adolescents au cours de mes interventions dans les collèges ou les lycées :  une fois envoyé par voie numérique (SMS, email, réseaux sociaux, plateformes de partage de fichiers…), un contenu est irrattrapable !

Les raisons qui nous poussent à avoir tel ou tel échange avec une autre personne sur les réseaux sociaux sont multiples : répondre à une invitation ou à une provocation, attirer l’attention des autres, profiter de la dématérialisation des relations qu’offre le numérique pour vaincre sa timidité…

Mais, quel que soit ce motif, mieux vaut réfléchir à deux fois avant d’envoyer un contenu au format numérique.

Avant, la sagesse enseignait de « tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ».

Je dis aux jeunes d’aujourd’hui :

–       mieux vaut tourner sept fois son doigt autour de son smartphone, de sa tablette ou de son ordinateur avant de cliquer sur le bouton “envoyer” et d’expédier dans le cyberespace une photo, un vidéo ou un texte. Une fois lâché, ce contenu sera irrattrapable. Vous pourrez toujours l’effacer de votre appareil ou du réseau social sur lequel vous l’avez publié. Mais vous ne pourrez pas empêcher un de ses destinataires d’en avoir réalisé, entre temps, une copie qu’il pourra diffuser à son tour.

–       Avant d’envoyer quoi que ce soit au format numérique, il faut se poser deux questions : cela ne risque-t-il pas de se retourner contre moi dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois, quelques années ? Et cela ne risque-t-il pas de faire du mal à quelqu’un dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois, quelques années ?

Et je donne un exemple aux adolescentes et adolescents. Il y a quelques années je suis intervenu, quelque part en France, dans un lycée agricole, doté d’un pensionnat. À la fin de ma conférence, la conseillère principale d’éducation a connecté son ordinateur portable au vidéo projecteur et s’est adressé à un des pensionnaires :

–       regarde les photos de toi que j’ai trouvées !

Cet élève s’était photographié buvant de l’alcool dans sa chambre d’interne – ce qui constituait un motif de renvoi – et avait publié ces clichés sur un réseau social.

–         Que cela te serve de leçon !, a repris la CPE. Cette fois-ci, je passe l’éponge mais ce soir tu effaces ces images !

J’ai aussitôt corrigé :

–       Ah, non ! Il ne va pas les effacer ce soir, mais maintenant : nous allons le laisser sortir et il va les effacer tout de suite ! Sinon, d’ici à ce soir, un de ses camarades va réaliser des copies de ces photos et elles seront irrattrapables !

Faut-il interdire aux réseaux sociaux de « prendre la tête » de nos ados ?

Difficulté de concentration, manque de sommeil, lien social affaibli… Les universitaires de la Silicon Valley sont unanimes pour dénoncer les méfaits des écrans et des réseaux sociaux sur les adolescents. Mais ne sont pas d’accord sur les mesures à prendre.
Début septembre, j’ai séjourné une semaine dans la Silicon Valley pour interviewer des spécialistes de l’impact des réseaux sociaux sur les pré-ados et les ados, et travaillant à Stanford, à Berkeley, à l’université de Santa Clara, à l’université de Californie à Santa Cruz, à l’université d’Etat de San Francisco… Voici un premier compte-rendu de ces interviews, sous la forme d’un article que j’ai publié ce matin dans le quotidien Les Échos


Pour lire cet article : bit.ly/decrocherdesreseaux 


Photo ci-dessus : quelques-uns des experts interviewés


en haut, de gauche à droite : 

  • Ming Hsu, neuro économiste à la Haas Business School de l’Université de Californie à Berkeley.
  • Christine Carter, sociologue à Berkeley, auteur de The New Adolescence: Raising Happy and Successful Teens in an Age of Anxiety and Distraction (à paraître en 2020)
  • Nir Eyal, diplômé de la Stanford Business School, avait publié en 2014 Hooked (traduit en français : Comment créer un produit ou un service addictif, Eyrolles, 221 pages ) à destination des entreprises. Il publie cette année : Indistractable : How to control your attention and choose your life
  • Margarita Azmitia, professeur de psychologie à l’université de Californie à Santa Cruz 

en bas, de gauche à droite :

  • Jeff Hancock, professeur de communication, université Stanford
  • Irina Raicu, responsable du programme Éthique de l’Internet au Centre Markkula d’Éthique Appliquée de l’université de Santa Clara
  • Adriana Manago, enseigne la psychologie à l’université de Californie à Santa Cruz
  • Anna Lembke, psychiatre, responsable du département addiction du centre médical de l’université Stanford

dans la colonne de droite, entre Margarita Azmitia et Anna Lembke :

  • Erik Peper, professeur d’éducation à la santé à l’université d’État de San Francisco.

Interrogé par le Point

J’ai été interrogé, aux côtés d’autres experts, pour la couverture du Point de cette semaine consacrée aux écrans.

https://www.lepoint.fr/versions-numeriques/

N° 2452 – 29 Août 2019

20 minutes pour protéger votre enfant des contenus pour adultes

Et si nous prenions 20 minutes pour protéger nos enfants des contenus pour adultes qu’ils peuvent voir sur leur téléphone, leur ordinateur ou leur tablette ?

L’exposition aux contenus pour adultes est très répandue chez les jeunes et commence de plus en plus tôt. Entre 14 et 17 ans, 18% des garçons consulteraient au moins une fois par semaine des contenus pour adultes, contre 12% des filles (1). Surtout, dans cette tranche d’âge-là, près d’un enfant sur dix (9%) regarderaient ces images une ou plusieurs fois par jour (2). Un dernier indicateur : 62% des jeunes adultes déclarent avoir vu leurs premiers films pour adultes avant 15 ans, dont 11% avant 11 ans (3) !
 
Les plus jeunes peuvent être traumatisés par ce type de contenus tandis que les garçons plus âgés peuvent prendre ce qu’ils voient dans ces films comme des modèles à atteindre en termes de performances et de pratiques. Ce qui peut influencer négativement sur la construction de leur propres vie amoureuse et sur leurs relations avec les jeunes femmes.
____
(1) étude Ipsos sur les addictions, pour la Fondation pour l’innovation politique, la Fondation Gabriel Péri et le Fonds Actions Addictions, mars et avril 2018, http://www.fondapol.org/etude/les-addictions-chez-les-jeunes-14-24-ans-2
(2) idem
 
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