J’ai été interrogé, aux côtés d’autres experts, pour la couverture du Point de cette semaine consacrée aux écrans.
https://www.lepoint.fr/versions-numeriques/
N° 2452 – 29 Août 2019
J’ai été interrogé, aux côtés d’autres experts, pour la couverture du Point de cette semaine consacrée aux écrans.
https://www.lepoint.fr/versions-numeriques/
N° 2452 – 29 Août 2019
En leur expliquant que grâce aux données qu’ils fournissent gratuitement à leurs réseaux sociaux préférés, ces entreprises sont en train de mettre au point des outils d’intelligence artificielle qui vont peut-être concurrencer nos enfants dans quelques années, lorsqu’ils arriveront sur le marché du travail.
J’étais l’invité, vendredi 12 avril 2019, de l’émission Ça se comprend animée de 16H à 17H par Thomas Hugues, sur C-News et consacrée à « Enceinte « Alexa » : attention, Amazon nous écoute ! ».
Dans la vidéo ci-dessous, voici une des réponses que j’ai faites à Thomas Hugues lorsqu’il m’a demandé comment, au cours de mes conférences devant les collégiens et les lycéens, je faisais prendre conscience à ces derniers de toutes les données qu’ils transmettaient aux géants de l’Internet et des utilisations qui pouvaient en être faites.
Les vidéos de la table-ronde consacrée à l’impact des écrans sur les enfants de moins de trois ans que j’avais animée le samedi 24 novembre 2018, à l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM) sont en ligne : https://iledefrance.mutualite.fr/actualites/colloque-avant-3-ans-maitrisons-les-ecrans-le-bilan/
Cette table-ronde, organisée par la Mutualité Française Ile-de-France, a tenté de répondre aux questions des parents de jeunes enfants :
– Quelles sont les étapes du développement de l’enfant entre 0 et 3 ans ?
– Quelle place les écrans occupent-ils dans la vie des jeunes enfants et des adultes qui les entourent ?
– Quels sont les risques d’une surexposition aux écrans ?
– Les écrans ont-ils des avantages ?
https://iledefrance.mutualite.fr/actualites/colloque-avant-3-ans-maitrisons-les-ecrans-le-bilan/
Facebook a 15 ans. Et accapare plus du quart du temps que nos ados mais nous aussi parents passons sur nos smartphones ! Voici quelques conseils pour expliquer l’économie de l’attention aux collégiens et aux lycéens. Et quelques astuces pour les aider à passer moins d’heures sur leurs réseaux sociaux préférés.
Il y a quelque semaines, je suis intervenu devant tous les élèves de quatrième d’un établissement scolaire, quelque part en France.
Comme à mon habitude, j’ai demandé qui avait « 100 abonnés sur Instagram ? 200 abonnés ? 300 ? » etc. Pour la première fois, les enchères sont montées jusqu’à 12 000. Oui, vous avez bien lu ! Une jeune fille d’environ 14 ans m’a affirmé(1) avoir douze milles abonnés sur le réseau social favori des jeunes.
Et, comme à chaque fois que j’ai en face de moi « le record d’abonnés sur Insta » de la classe, j’ai demandé à cette élève :
La réponse est toujours à peu près la même :
Ce à quoi je rétorque :
Et les élèves de crier en choeur :
Voici, en partie, la manière dont, au cours de mes conférences, j’explique aux collégiens et aux lycéens le modèle économique d’Instagram et des autres réseaux sociaux, basé sur l’économie de l’attention (2).
Le message est important, me semble-t-il, à faire passer auprès de nos jeunes en cette semaine qui voit Facebook fêter ses quinze ans.
À travers Facebook, mais aussi Instagram, WhatsApp et Messenger qui font partie du même groupe, l’entreprise de Mark Zuckerberg accapare désormais plus du quart du temps des personnes possédant un smartphone(3).
Heureusement, il existe plusieurs solutions pour aider nos ados à passer moins de temps sur leurs écrans et sur les réseaux sociaux. Vous pourrez les découvrir dans cette petite vidéo.
Bon anniversaire Facebook 😉
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Le système d’exploitation des iPhones, iOS, proposait déjà une fonction permettant de filtrer les contenus visionnés par nos enfants sur leur smartphone Apple.
La version iOS 12, compatible avec les iPhones 5S, SE et au-delà, offre de nouvelles fonctionnalités permettant de :
Attention, certains petits malins ont vite compris comment contourner ces limites. Pour vous assurer qu’ils ne vous roulent pas dans la farine, vérifiez régulièrement l’heure et la date qu’affiche le smartphone de votre enfant. Si la date est en avance de plusieurs jours sur le calendrier, c’est qu’il a trouvé la parade… La confiscation de son appareil pendant 24 ou 48 h pourrait vous aider à lui faire passer l’envie de recommencer !
J’ai été interviewé par Céline Rapinat pour le magazine Lyon Capitale au sujet du « nouveau langage des jeunes : photos, vidéos, stories… Que font les ados sur les réseaux sociaux ? Ils discutent, bien sûr, mais aussi se mettent en scène, se prennent en photo, se filment… et postent le tout à l’intention de leurs “amis”. D’où leur vient ce besoin de s’afficher ? Quels sont les risques et comment les aider à se préserver ? »
J’ai été interviewé par Antoine Morin, pour le site Internet du quotidien La Croix, au sujet de la désaffection des jeunes pour Facebook.
À lire sur https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Numerique/Facebook-nattire-jeunes-2018-03-22-1200923725
Dans le cadre de ma venue à Dax, les 26, 27 et 28 février 2018, j’ai été interviewé par le quotidien Sud-Ouest (édition de Mont-de-Marsan/Dax du 27 février 2018) sur les conseils à donner à nos enfants pour faire bon usage des écrans et des réseaux sociaux.
À lire sur : http://www.sudouest.fr/2018/02/27/les-parents-doivent-donner-l-exemple-4234656-3350.php
Et j’étais en direct (par téléphone) sur France Bleu Gascogne.
Vous pouvez réécouter cet interview sur http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_16250.xml
Au début de cette nouvelle année, permettez-moi – il est encore temps – de vous présenter tous mes vœux de bonheur et de prospérité. Et de remercier tous ceux d’entre vous qui m’ont permis de donner près de 60 conférences l’an dernier.
2018 sera-t-elle marquée par la prise de conscience que nos enfants et nous-mêmes sommes devenus « dépendants » à notre smartphone et aux réseaux sociaux ?
Vendredi soir, j’ai accompagné notre fille voir le documentaire Sugar Land : le réalisateur y soutient que le sucre présent dans de nombreux produits de l’industrie agroalimentaire rend enfants et adultes « accros », avec des conséquences dramatiques sur la santé. Une assertion confortée par plusieurs études scientifiques[1].
Les smartphones et les réseaux sociaux nous rendent-ils tout aussi « dépendants » et ont-ils un impact tout aussi négatif sur la santé des adultes et des enfants ?
Il faut bien sûr être très prudent dans l’utilisation des termes « dépendants » et « accros », la notion d’addiction étant quelque chose de très complexe en médecine[2].
Voici cependant quelques faits :
• plusieurs études anglo-saxonnes s’inquiètent du temps que nous consacrons à ces outils : chaque jour, nous touchons en moyenne l’écran de notre smartphone 2 617 fois et nous y passons deux heures et 25 minutes[3] ! Et plus d’une fois sur quatre (27% des contacts avec l’appareil) nous touchons notre smartphone en lien avec une application appartenant à Facebook (Facebook, Messenger, Instagram ou WhatsApp). Dans 16% des cas, l’application appartient à Google (YouTube…).
• les propres chercheurs de Facebook reconnaissent qu’être passifs sur les réseaux sociaux a un impact négatif sur le moral[4]. D’autres scientifiques aboutissent à des résultats similaires même lorsque l’utilisateur est actif[5].
• outre-Atlantique plusieurs investisseurs s’inquiètent des conséquences que cette “tech addiction”, comme disent les Américains, pourraient avoir sur les enfants et, en cas de procès, sur… les finances de sociétés comme Apple[6]. Ils rappellent que « ce n’est […] un secret pour personne que les sites des médias sociaux et les applications pour lesquels l’iPhone et l’iPad constituent un point d’accès principal sont généralement conçus pour être aussi addictifs et chronophages que possible, comme plusieurs de leurs créateurs l’ont publiquement reconnu ». Ces actionnaires demandent à Apple de mettre au point de nouveaux outils permettant aux parents de mieux contrôler le smartphone de leurs enfants.
En attendant, que faire ?
• Montrer l’exemple ! Certains parents n’hésitent pas à installer un contrôle parental sur leur propre smartphone pour éviter d’y passer trop de temps et pour se rendre plus disponible auprès de leur famille.
• Donner un smartphone le plus tard possible à son enfant.
• Installer sur le smartphone de son enfant un logiciel de contrôle parental comme Kaspersky Safe Kids ou Norton Family (pour les appareils sous Android) ou Kidslox (pour les iPhone). Sans oublier, bien sûr, d’expliquer à votre enfant pourquoi vous faites cela.
• Désactiver toutes les notifications en provenance des réseaux sociaux.
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Très belle année avec vos enfants !
Bien cordialement,
Jacques Henno
[1] Voir, par exemple, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23719144
[2] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23719144
[3] https://blog.dscout.com/mobile-touches
[4] https://newsroom.fb.com/news/2017/12/hard-questions-is-spending-time-on-social-media-bad-for-us/