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Télé-réalité, journal télévisé, publicité à la télé… Quels conseils pour les parents ?

• A quel âge peut-on mettre un enfant devant un écran ?

Ce n’est pas avant deux ans qu’un enfant possède les capacités intellectuelles, en particulier en termes de concentration, nécessaires à l’établissement d’une relation saine avec un écran quel qu’il soit. Et à cet âge, un enfant ne doit pas être laissé seul devant la télévision ou une tablette, car on ne sait pas ce qui peut lui faire peur.

• Les trois principaux problèmes que pose la télévision :

L’exposition à des contenus inappropriés (images violentes ou pornographiques) n’est plus un risque si les parents et les personnes qui gardent les enfants (baby-sitters, grands frères, grandes sœurs…) respectent la signalétique utilisée par les chaînes de télévision, à la demande du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel). Les trois principaux dangers sont, selon moi :

• de passer trop temps devant la télévision ;

• de la regarder à un moment inapproprié pour le sommeil ou la concentration de l’enfant ;

• et, enfin, l’accoutumance à la publicité.

De 7H du matin à 20H le soir, presque toutes les émissions – à l’exception des journaux télévisés – sont «regardables» par des enfants. Mais s’ils y passent trop temps, cela se fera au détriment d’autres activités (jouer avec des petits objets qui amènent les enfants à explorer l’espace autours d’eux, ennui qui oblige à faire travailler son imagination, sports et devoirs pour les plus grands…) indispensables au bon développement des enfants.

Dans un monde idéal, il ne faudrait surtout pas exposer les enfants à la télévision avant de partir à l’école, car on sait que cela nuit à leur capacité de concentration, et le soir après le dîner, pour préserver la qualité de leur sommeil.

Enfin, il faut expliquer aux enfants, même tout petits, que la publicité «veut te faire croire que tu as besoin de ce produit pour être heureux, alors que ce n’est pas vrai».

• Profitez du replay :

De plus en plus de chaînes proposent des applications sur tablettes et smartphones pour prolonger encore l’expérience télévisuelle de façon interactive, par exemple, en facilitant les échanges sur les réseaux sociaux.

Selon moi, le principal risque est qu’un enfant se sente obligé, pour profiter de ces gadgets sociaux, de regarder une émission en direct, diffusée le soir, alors que cela va diminuer la qualité de son sommeil sur au moins deux jours : il va se coucher plus tard que d’habitude le samedi soir, par exemple, va mécaniquement décaler son heure d’endormissement le dimanche soir, mais devoir se réveiller le lundi matin pour se rendre à l’école et traîner cette fatigue toute cette journée, avec les risques d’irritabilité et les difficultés de concentration que cela implique.

Les parents doivent résister à la demande de leurs enfants qui vont vouloir regarder les émissions en direct pour profiter des médias sociaux.

Ils doivent, au contraire, obliger leurs enfants ou pré-adolescents à regarder leurs émissions préférées en «replay», par petits morceaux (la fameuse demi-heure d’écrans par jour) et le week-end, ou en semaine, à un moment de la journée (entre 17H et 19H) qui ne nuise pas à leur concentration ou à la qualité de leur sommeil.

• la télé-réalité :
Les programmes de télé-réalité ont beaucoup de succès auprès des jeunes. En mars 2013, la mort dramatique d’un candidat dans une émission de télé-réalité a brutalement rappelé aux adultes et aux enfants une réalité souvent refoulée, car gênante : les candidats qui participent à ces émissions endurent des souffrances physiques ou psychologiques. A cause de cette réalité niée, certains enfants peuvent croire que « faire mal » (harcèlement moral, bagarre…) ne fait pas si mal que cela, finalement…

D’autre part, ces émissions renforcent un travers de l’enseignement pratiqué dans les écoles, les collèges et les lycées français : le culte de la performance et de l’individualisme. Le comble étant sans doute Koh-Lanta, où le vainqueur doit forcément trahir ses coéquipiers. Or ce culte de la performance individuelle va à l’encontre des qualités désormais recherchées par les entreprises, qui ont besoin de salariés capables de changer régulièrement d’équipes pour travailler sur des projets différents. Les pays scandinaves l’ont très bien compris : là-bas, des réseaux sociaux sont utilisés par les collégiens et les lycéens pour faire leur devoir ensemble, en équipes.

• le journal télévisé :

Selon moi, un enfant de moins de onze ans n’est pas armé pour regarder un journal télévisé, en termes de compréhension des enjeux et de résistance à la violence de certaines images. Et après onze ans, le journal télévisé doit être regardé avec les parents, pour que ces derniers partagent leurs commentaires avec leurs enfants. Et surtout pas pendant les repas, qui doivent rester un moment de convivialité et de discussion.

Je me rappelle être arrivé la veille d’une série d’interventions devant des élèves en province. J’ai été invité à dîner par la responsable de l’association des parents d’élèves dans sa famille. Nous avons mangé devant la télé. Au moins, je savais pourquoi je venais…

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Le phénomène des pages «Spotted» sur Facebook : conseils pour les parents

Depuis quelques semaines, le phénomène des pages «Spotted» a déferlé en France et va toucher très rapidement toutes les universités et tous les lycées. Des abus sont déjà apparus : lycéen insulté, diffamé… Les conseils de Jacques Henno, auteur du livre Facebook et vos enfants – Guide Pratique : les 45 questions à se poser.

De plus en plus de pages «Spotted » sont créées sur Facebook par des étudiants ou des lycéens pour permettre à leur condisciples de déclarer leur flamme à un jeune homme ou une jeune femme croisés dans l’établissement (à Paris il existe même des pages « Spotted » pour certaines lignes de métro, de bus, de RER…).

Exemple :





Un étudiant ou un lycée qui souhaite publier un «avis de recherche » sur la page « Spotted » de son établissement doit donc adresser un message au propriétaire de cette page qui va ensuite la publier.
Juridiquement, c’est donc la personne qui a créé la page « Spotted » en question qui est responsable de son contenu.


Dans l’ensemble, les messages publiés sont assez inoffensifs ; certains auteurs, pour déclarer leur amour, recourent même à la bonne vieille technique du poème rédigé en alexandrins ou autres vers !


Ces messages sont généralement anonymes et rédigés de telle façon que seules les personnes «recherchées » puissent se reconnaître.

Exemple :



Mais, au sein d’un même établissement plusieurs pages «Spotted » peuvent se créer. Cette concurrence pousse leurs responsables à la surenchère et à laisser passer des messsages qu’ils pourraient rapidement regretter.

Illustration :


Balancez

 

Je commence en effet à recevoir des appels de parents, inquiets des voir leurs enfants lycéens insulter par d’autres sur des pages « Spotted».

Illustration :Injure

 

Certains messages sont en effet insultants et, surtout, permettent d’identifier l’enfant en question, même si son nom n’est pas cité : la classe et certaines caractéristiques physiques ou intellectuelles de ce lycéen sont précisées et permettent de le reconnaître. Parfois, un commentaire révèle même le prénom et/ou le nom de la victime.

A priori, de tels messages pourraient être qualifiés d’injures publiques, un délit réprimée par la loi de 1881 (article 33) : leurs auteurs peuvent être condamnés à une amende de 12 000 euros.

Si de tels commentaires visent de façon répétée la même personne, ils pourraient être qualifiés de harcèlement*.

Conseils pour les parents dont les enfants sont victimes de pages «Spotted » :

  • réalisez une saisie d’écran du message en question afin d’en conserver une preuve ;
  • entourez votre enfant de votre affection et répétez-lui qu’il n’a pas à supporter de tels agissements ;
  • ne tentez pas de résoudre vous-même le problème en allant voir l’auteur présumé du message ou ses parents. Votre enfant pourrait être victime de mesures de rétorsion de la part de ses condisciples ;
  • prévenez les responsables du lycée pour qu’ils entament une campagne de sensibilisation auprès de leurs élèves sur les dangers des pages «Spotted » ; ils pourront, en particulier, rappeler la responsabilité pénale des propriétaires de ces pages (ou de leurs parents si les propriétaires sont des mineurs) ;
  • cliquez sur la petite croix qui apparaît lorsque vous faites passer votre souris en haut et à droite du message litigieux, puis cliquez sur « Signaler comme indésirable… »

 



Signaler


* Facebook s’est engagé auprès de l’Education Nationale à lutter contre toute forme de harcèlement.

Voici ce que déclare Facebook à propos du harcèlement sur son centre d’aide :

«Que faire si mon enfant connaît une personne victime de harcèlement sur Facebook ?
Facebook ne tolère aucun harcèlement. Un point c’est tout. C’est une violation de nos standards de la communauté et des conditions générales de Facebook. Nous supprimons tout contenu gênant dès que nous en avons connaissance et pouvons désactiver le compte Facebook de toute personne coupable de harcèlement ou d’attaque envers un tiers. Le meilleur moyen pour nous signaler un problème de harcèlement est d’utiliser les liens prévus à cet effet.En savoir plus

Facebook s’est entre autres engagé à supprimer la page Facebook des coupables d’actes de harcèlement. Dans le cas des pages « Spotted », seraient sans doute considérés comme coupables, non seulement les auteurs des messages eux-mêmes, mais aussi les propriétaires des pages «Spotted » qui les ont laissé publier.

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En attendant le « droit à l’oubli », nos enfants doivent prendre un pseudonyme sur Internet et en particulier sur Facebook

Dans leur rapport 2012 consacré aux droits de l’enfant – Enfants et écrans : grandir dans le monde numérique, le Défenseur des droits, Dominique Baudis, et la Défenseure des enfants, Marie Derain, avancent dix propositions pour améliorer la protection des mineurs utilisant les nouvelles technologies.

La suggestion la plus reprise par les médias est le droit à l’oubli numérique (Proposition n°3) : «Faire reconnaître aux mineurs le droit à une protection renforcée de leur vie privée – droit à l’oubli, droit au déréférencement.»

Voilà plus de trois ans que je suis les aventures du «droit à l’oubli numérique», un concept inventé par deux sénateurs français (lire à ce sujet deux articles que j’ai publiés dans Les Echos : Comment effacer nos traces sur Internet ? et Droit à l’oubli : Facebook, Google et Yahoo! n’ont pas signé la charte.)

Du coup, je crains  que ce droit à l’oubli ne devienne une réalité avant de très nombreuses années.

En attendant, je conseille aux préadolescents et adolescents qui veulent s’inscrire sur Facebook de prendre un pseudonyme ! Devenus adultes, ils pourront, s’ils le souhaitent, se créer un nouveau profil sur le réseau social, avec, cette fois leur vraie identité.

Les conditions d’utilisation de Facebook interdisent, normalement, de prendre une fausse identité, mais les internautes français qui passeraient outre à cette interdiction ne risqueraient pas grand-chose : rien, dans les lois de notre pays, n’oblige à dire la vérité à un site Web.

Attention, cependant, en créant son pseudonyme à ne pas usurper l’identité de quelqu’un. Mieux vaut faire fonctionner son imagination !

Grâce à ce pseudonyme, un employeur potentiel, dans quelques années, ne pourra pas retrouver le profil Facebook d’un adolescent et avoir ainsi accès à toutes les bêtises qu’il aura peut-être écrites ou photographiées, puis publiées sur le réseau social.

Prendre un pseudonyme me semble tout simplement un conseil de bon sens, mais, bizarrement, il est très peu suivi : comme le rappelle le rapport 2012 consacré aux droits de l’enfant – Enfants et écrans : grandir dans le monde numérique, «92 % des adolescents déclarent avoir ouvert un profil sous leur identité réelle (sans recourir à des identités de substitution ou des pseudonymes), et publient une quantité importante d’informations personnelles

Attention : il faut aller jusqu’au bout de cette logique de pseudonyme. Il ne faut pas utiliser l’adresse email normale de l’enfant (qui ressemble en général à quelque chose comme : prenom.nomdefamille@fournisseurinternet.fr) mais créer une adresse email qui lui sera dédiée et qui reprendra éventuellement des éléments de ce pseudonyme (monfauxprenom.monfauxnom@fournisseurinternet.fr).

Ce n’est qu’une fois devenus adultes que le jeune homme ou la jeune fille pourront utiliser leur vrai mail et leur vraie identité sur Facebook.

Si l’enfant, pour son profil Facebook créé avec un pseudonyme, puis l’adulte, pour son nouveau profil, avec sa vraie identité, utilisaient la même adresse de courrier électronique, Facebook pourrait se servir de cet élément commun aux deux comptes pour faire le rapprochement et, éventuellement – on n’est jamais assez prudent avec ce réseau social -, imposer la fusion des deux profils…

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Télé, ordi, jeux vidéo… : conseils pour les enfants du primaire

Je suis intervenu la semaine dernière à Modane (73), à la demande du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) et de la mairie de cette ville, sur le thème du bon usage des écrans : le jeudi dans la journée devant tous les collégiens et, le soir, devant les parents, les enseignants et les éducateurs ; le vendredi matin devant tous les élèves du primaire.

Les écrans peuvent constituer de formidables « fenêtres sur le monde ». Mais peuvent aussi poser un certain nombre de problèmes. Il faut en avoir conscience pour pouvoir, dès que possible, entamer un dialogue constructif avec ses enfants et prendre quelques mesures préventives.

Plusieurs professeurs des écoles m’ont demandé de publier les conseils que j’ai proposés pour les enfants de CP, CE1, CE2, CM1 et CM2, afin de pouvoir ensuite transmettre cette liste aux parents. La voici :

• pas d’ordinateur, de console de jeux ou de télévision dans les chambres des enfants. L’écran, quel qu’il soit, doit être dans une pièce commune où les parents peuvent voir ce qui se passe et réguler l’utilisation par les enfants ;

• l’idéal, à cet âge, est moins d’une heure – si possible une demi-heure – d’écrans (ordinateur ou jeux vidéo ou télévision) au total par jour ; les enfants du primaire doivent jouer, faire du sport, lire, se promener…

• votre enfant dit qu’il s’ennuie et réclame de pouvoir regarder la télévision ? Laissez-le seul quelques minutes et vous aurez la bonne surprise de le voir faire fonctionner son imagination pour trouver une occupation…

• pas d’écran (ordinateur, jeux vidéo, télévision…) le matin avant l’école ou le soir après le dîner. Les enfants sont très sensibles à l’énergie qui se dégage des images (enchaînement rapide des séquences, bande sonore plus forte, dispute entre les personnages d’un dessin animé…), l’emmagasinent et se retrouvent excités au début des cours ou au moment de s’endormir.

• ne laissez pas seul un enfant devant un écran : on ne sait pas ce qui peut lui faire peur. Par exemple, une scène qui nous semble tout à fait banale dans un dessin animé peut lui rappeler un mauvais souvenir et provoquer une forte émotion chez lui. Si un adulte ne se trouve pas à proximité, l’enfant ne pourra pas évacuer ses sentiments par la parole.

• respecter les pictogrammes et le bon sens ! Le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) a mis au point une classification pour indiquer si telle ou telle émission est visible par des enfants de tel ou tel âge. La classification PEGI propose des jeux vidéo adaptés à tel ou tel âge. Enfin, à titre personnel, j’estime que les enfants de moins de 11 ans ne disposent pas de la maturité intellectuelle et affective nécessaire pour regarder les journaux télévisés.

• prévenez vos enfants qu’ils peuvent rencontrer des contenus qui les mettront « mal à l’aise ». Que cela peut arriver à n’importe qui, que ce ne sera pas de leur faute et qu’ils ne doivent surtout pas hésiter à en parler à un adulte (parent, grand parent, enseignant…), là encore pour qu’ils puissent se libérer par la parole.

• enfin, n’oubliez pas de mettre en garde vos enfants contre la publicité. Par exemple, en les prévenant que « la publicité veut te faire croire que tu as besoin de cet objet pour être heureux, alors que ce n’est pas vrai. »

Ces conseils sont une synthèse des recommandations recueillies auprès des spécialistes (psychiatres, pédopsychiatres, sociologues, spécialistes des images…) interrogés lors de la rédaction de mes ouvrages consacrés à l’impact des écrans sur les enfants et parus aux éditions Télémaque :

Les enfants face aux écrans

Les 90 questions que tous les parents se posent : Internet, téléphone mobile, jeux vidéo

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Mes principaux conseils pour une bonne utilisation de Facebook et du téléphone portable par nos enfants.

J’ai été interviewé par le quotidien Metro sur les meilleures pratiques à suivre lorsque nos enfants réclament un compte Facebook ou un téléphone mobile : http://www.metrofrance.com/high-tech/je-deconseille-de-laisser-un-enfant-de-moins-de-13-ans-s-inscrire-sur-facebook/mljj!YmBuKVVsFg6WY/

Préado et ados : sur Facebook, prenez un pseudo !

J’ai participé hier soir sur Europe 1, aux côtés d’une sociologue et d’un philosophe, à un débat animé par Nicolas Poincaré sur le thème « Facebook : a-t-on encore une vie privée ? »

Vous pouvez réécouter nos échanges en cliquant sur lien suivant (à partir de 55 mn 30 s) :

http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Europe-1-Soir/Sons/Europe-1-Soir-Nicolas-Poincare-26-09-12-1253419/


Mon conseil aux pré-adolescents et adolescents qui veulent s’inscrire sur Facebook : prenez un pseudonyme !

Les conditions d’utilisation de Facebook interdisent, normalement, de prendre une fausse identité, mais les internautes français qui passeraient outre à cette interdiction ne risquent pas grand-chose : rien, dans les lois de notre pays, n’oblige à dire la vérité à un site Web !

Grâce à ce pseudonyme, un employeur potentiel, dans quelques années, ne pourra pas retrouver votre profil Facebook d’adolescent et avoir ainsi accès à toutes les bêtises que vous aurez peut-être écrites ou photographiées, puis publiées sur le réseau social.

Comment protéger ses enfants sur YouTube ?

Toutes les minutes qui passent 72 heures de nouveaux films sont ajoutées à YouTube, le célèbre site de partage de vidéos en ligne, propriété de Google.

Chaque mois, quatre milliards d’heures de vidéos y sont vus et un milliard de personnes* s’y connecte.

C’est un immense bazar où le pire côtoie le meilleur.

YouTube contient donc malheureusement des contenus inappropriés pour les enfants. Voici comment les en protéger (cliquez sur les images pour les agrandir) :

A – Si vous possédez un compte YouTube ou Google, nous vous conseillons de vous y connecter :

ActiverYouTubeSafeSearchA

 

 

 

ActiverYouTubeSafeSearchB

ActiverYouTubeSafeSearchC

ActiverYouTubeSafeSearch-D

Si plusieurs navigateurs (Firefox, Internet Explorer, Safari, Chrome…) sont installés sur votre ordinateur, vous devez effectuer ce réglage pour chacun d’entre eux.

B- Si vous ne possédez pas de compte chez YouTube ou Google, vous accéderez aux options suivantes :

 

ActiverYouTubeSafeSearch-G

 

 

ActiverYouTubeSafeSearch-H

Page mise à jour le 23 mai 2013

* visiteurs uniques. Sources : http://www.youtube.com/yt/press/statistics.html

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Contrôler à distance l’activité de ses enfants

A côté des traditionnels logiciels de contrôle parental (comme ceux proposés gratuitement par les FAI – Fournisseurs d’Accès à Internet), qui permettent de faire de la prévention en empêchant les contenus inappropriés d’arriver devant les yeux de nos enfants, il existe une nouvelle génération d’outils, pour faire du contrôle en direct ou a posteriori.

Leur point commun est d’envoyer aux parents, par courrier électronique, une alerte ou un rapport quotidien sur ce que leur progéniture est en train de faire ou a fait sur l’ordinateur familial ou sur leur smartphone.

Ces programmes sont plutôt bien adaptés pour les préadolescents et les adolescents, mais déconseillés pour les plus jeunes enfants, qui ne doivent jamais surfer seuls sur Internet.

Voici deux outils sélectionnés pour leur facilité d’installation et d’utilisation, en particulier sur les smartphones et les tablettes fonctionnant sous Android :

• Norton Family est un outil payant pour PC , Mac, smartphones sous Android ou iOS  qui envoie un email aux parents dès que leur enfant réalise une activité suspecte, qui interdit de visiter certaines catégories de sites, active automatiquement l’option Safesearch (filtrage des contenus pour adultes) sur les moteurs de recherche, contrôle le réseau social Facebook et permet de définir les plages horaires pendant lesquelles l’enfant peut accéder à l’ordinateur ou au smartphone Android.

• Kaspersky Safe Kids (www.kaspersky.fr/safe-kids) présente à peu près les mêmes fonctionnalités, mais pour un coût moindre.

Pour les tablettes et les smartphones fonctionnant sous iOS, il faut activer la fonction Temps d’écran proposée à partir de l’iOS 12.

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