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Demain et après demain à Lyon pour intervenir devant élèves, parents et éducateurs

Je serai demain jeudi 30 mai et après-demain vendredi 31 mai 2013 à Lyon pour intervenir en journée devant tous les élèves de troisième, de quatrième et de cinquième du centre scolaire Aux Lazaristes.

Jeudi soir, à 20H30, au 3 place Saint-Jean, 69005 Lyon, je donnerai une conférence plus particulièrement destinée aux parents et aux éducateurs.

Toutes ces interventions auront lieu à l’invitation de la direction et de l’association des parents d’élèves de cet établissement scolaire.

Demain à Nanterre pour expliquer « Pourquoi Facebook est-il le réseau social le plus utilisé par les collégiens. Quelles conséquences pour les établissements scolaires ? »

Je serai demain, lundi 29 avril 2013, au Conseil Général des Hauts-de-Seine, pour intervenir de 11H à 12H30 devant les médiateurs éducatifs* sur le thème : « Pourquoi Facebook est-il le réseau social le plus utilisé par les collégiens. Quelles conséquences pour les établissements scolaires ? »

Cette conférence aura lieu dans le cadre des journées collectives de formation des médiateurs éducatifs du Conseil Général des Hauts-de-Seine.

Conseil Général des Hauts-de-Seine, 2/16 boulevard Soufflot, 92000 Nanterre.

Cette conférence ne sera pas publique, mais sera réservée aux médiateurs éducatifs du Conseil Général des Hauts-de-Seine.

*«Le conseil général des Hauts-de-Seine emploie 90 « médiateurs éducatifs » dans 69 collèges. Leur rôle principal, en cours de récréation ou dans leur bureau, est de prévenir les incivilités, les violences à l’école et les conduites à risque.» (source : site du Conseil Général des Hauts-de-Seine : http://www.hauts-de-seine.net/education-jeunesse/loisirs-jeunes-92/mediateur-college-mission).

Le phénomène des pages «Spotted» sur Facebook : conseils pour les parents

Depuis quelques semaines, le phénomène des pages «Spotted» a déferlé en France et va toucher très rapidement toutes les universités et tous les lycées. Des abus sont déjà apparus : lycéen insulté, diffamé… Les conseils de Jacques Henno, auteur du livre Facebook et vos enfants – Guide Pratique : les 45 questions à se poser.

De plus en plus de pages «Spotted » sont créées sur Facebook par des étudiants ou des lycéens pour permettre à leur condisciples de déclarer leur flamme à un jeune homme ou une jeune femme croisés dans l’établissement (à Paris il existe même des pages « Spotted » pour certaines lignes de métro, de bus, de RER…).

Exemple :





Un étudiant ou un lycée qui souhaite publier un «avis de recherche » sur la page « Spotted » de son établissement doit donc adresser un message au propriétaire de cette page qui va ensuite la publier.
Juridiquement, c’est donc la personne qui a créé la page « Spotted » en question qui est responsable de son contenu.


Dans l’ensemble, les messages publiés sont assez inoffensifs ; certains auteurs, pour déclarer leur amour, recourent même à la bonne vieille technique du poème rédigé en alexandrins ou autres vers !


Ces messages sont généralement anonymes et rédigés de telle façon que seules les personnes «recherchées » puissent se reconnaître.

Exemple :



Mais, au sein d’un même établissement plusieurs pages «Spotted » peuvent se créer. Cette concurrence pousse leurs responsables à la surenchère et à laisser passer des messsages qu’ils pourraient rapidement regretter.

Illustration :


Balancez

 

Je commence en effet à recevoir des appels de parents, inquiets des voir leurs enfants lycéens insulter par d’autres sur des pages « Spotted».

Illustration :Injure

 

Certains messages sont en effet insultants et, surtout, permettent d’identifier l’enfant en question, même si son nom n’est pas cité : la classe et certaines caractéristiques physiques ou intellectuelles de ce lycéen sont précisées et permettent de le reconnaître. Parfois, un commentaire révèle même le prénom et/ou le nom de la victime.

A priori, de tels messages pourraient être qualifiés d’injures publiques, un délit réprimée par la loi de 1881 (article 33) : leurs auteurs peuvent être condamnés à une amende de 12 000 euros.

Si de tels commentaires visent de façon répétée la même personne, ils pourraient être qualifiés de harcèlement*.

Conseils pour les parents dont les enfants sont victimes de pages «Spotted » :

  • réalisez une saisie d’écran du message en question afin d’en conserver une preuve ;
  • entourez votre enfant de votre affection et répétez-lui qu’il n’a pas à supporter de tels agissements ;
  • ne tentez pas de résoudre vous-même le problème en allant voir l’auteur présumé du message ou ses parents. Votre enfant pourrait être victime de mesures de rétorsion de la part de ses condisciples ;
  • prévenez les responsables du lycée pour qu’ils entament une campagne de sensibilisation auprès de leurs élèves sur les dangers des pages «Spotted » ; ils pourront, en particulier, rappeler la responsabilité pénale des propriétaires de ces pages (ou de leurs parents si les propriétaires sont des mineurs) ;
  • cliquez sur la petite croix qui apparaît lorsque vous faites passer votre souris en haut et à droite du message litigieux, puis cliquez sur « Signaler comme indésirable… »

 



Signaler


* Facebook s’est engagé auprès de l’Education Nationale à lutter contre toute forme de harcèlement.

Voici ce que déclare Facebook à propos du harcèlement sur son centre d’aide :

«Que faire si mon enfant connaît une personne victime de harcèlement sur Facebook ?
Facebook ne tolère aucun harcèlement. Un point c’est tout. C’est une violation de nos standards de la communauté et des conditions générales de Facebook. Nous supprimons tout contenu gênant dès que nous en avons connaissance et pouvons désactiver le compte Facebook de toute personne coupable de harcèlement ou d’attaque envers un tiers. Le meilleur moyen pour nous signaler un problème de harcèlement est d’utiliser les liens prévus à cet effet.En savoir plus

Facebook s’est entre autres engagé à supprimer la page Facebook des coupables d’actes de harcèlement. Dans le cas des pages « Spotted », seraient sans doute considérés comme coupables, non seulement les auteurs des messages eux-mêmes, mais aussi les propriétaires des pages «Spotted » qui les ont laissé publier.

Copyright 2013 Jacques Henno – Toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur

Demain à Paris pour intervenir devant des enfants et des adolescents

Demain mercredi 20 février 2013, à 18H30, je serai au CHRS (Centre d’hébergement et de réinsertion sociale) Flandre, géré par Emmaüs Solidarité (http://www.association.emmaus.fr/), pour intervenir une seconde fois, cette fois devant les enfants des familles de ce centre et leur donner des conseils sur l’utilisation de la télévision, d’Internet, des réseaux sociaux, des jeux vidéo et du téléphone portable.

Cette conférence n’est pas publique.

Demain à Neuilly (92) pour intervenir devant élèves et parents

Je serai demain, lundi 18 février 2013, toute la journée au collège et lycée Sainte-Marie de Neuilly-sur-Seine (92), à la demande de la direction de cet établissement.

Je donnerai trois conférences devant les élèves de 4èmes, de 3èmes et de secondes sur «Comment bien utiliser les nouvelles technologies et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook».

Le soir, j’interviendrai à 20h30 devant les parents des élèves de ces mêmes classes, sur le thème «Internet, téléphone portable, Facebook… : comment aider nos enfants à utiliser au mieux ces outils».

Ces conférences sont réservées aux élèves et aux parents d’élèves de cet établissement scolaire.

Demain, jeudi 29 novembre, à Lyon, pour intervenir devant élèves et parents

Dans l’après-midi, je donnerai, à l’invitation de la direction de l’ensemble scolaire Chevreul-Lestonnac, 2 boulevard des Tchécoslovaques 69007 Lyon, une conférence devant les élèves de 4èmes (sur le bon usage des nouvelles technologies) et une devant les élèves de premières STMG (sur les coulisses de Google et de Facebook).

Puis, le soir, à 20H30, j’interviendrai devant les parents, sur le thème «Internet, Facebook, téléphones portables…comment aider nos adolescents à bien les utiliser ? »

Pour participer à la conférence du soir, réservée aux adultes, merci de vous inscrire soit par téléphone (04.72.83.06.27), soit par mail (rencontres-lestonnac@lestonnac.chevreul-lyon.org), le nombre de places étant limité.

En attendant le « droit à l’oubli », nos enfants doivent prendre un pseudonyme sur Internet et en particulier sur Facebook

Dans leur rapport 2012 consacré aux droits de l’enfant – Enfants et écrans : grandir dans le monde numérique, le Défenseur des droits, Dominique Baudis, et la Défenseure des enfants, Marie Derain, avancent dix propositions pour améliorer la protection des mineurs utilisant les nouvelles technologies.

La suggestion la plus reprise par les médias est le droit à l’oubli numérique (Proposition n°3) : «Faire reconnaître aux mineurs le droit à une protection renforcée de leur vie privée – droit à l’oubli, droit au déréférencement.»

Voilà plus de trois ans que je suis les aventures du «droit à l’oubli numérique», un concept inventé par deux sénateurs français (lire à ce sujet deux articles que j’ai publiés dans Les Echos : Comment effacer nos traces sur Internet ? et Droit à l’oubli : Facebook, Google et Yahoo! n’ont pas signé la charte.)

Du coup, je crains  que ce droit à l’oubli ne devienne une réalité avant de très nombreuses années.

En attendant, je conseille aux préadolescents et adolescents qui veulent s’inscrire sur Facebook de prendre un pseudonyme ! Devenus adultes, ils pourront, s’ils le souhaitent, se créer un nouveau profil sur le réseau social, avec, cette fois leur vraie identité.

Les conditions d’utilisation de Facebook interdisent, normalement, de prendre une fausse identité, mais les internautes français qui passeraient outre à cette interdiction ne risqueraient pas grand-chose : rien, dans les lois de notre pays, n’oblige à dire la vérité à un site Web.

Attention, cependant, en créant son pseudonyme à ne pas usurper l’identité de quelqu’un. Mieux vaut faire fonctionner son imagination !

Grâce à ce pseudonyme, un employeur potentiel, dans quelques années, ne pourra pas retrouver le profil Facebook d’un adolescent et avoir ainsi accès à toutes les bêtises qu’il aura peut-être écrites ou photographiées, puis publiées sur le réseau social.

Prendre un pseudonyme me semble tout simplement un conseil de bon sens, mais, bizarrement, il est très peu suivi : comme le rappelle le rapport 2012 consacré aux droits de l’enfant – Enfants et écrans : grandir dans le monde numérique, «92 % des adolescents déclarent avoir ouvert un profil sous leur identité réelle (sans recourir à des identités de substitution ou des pseudonymes), et publient une quantité importante d’informations personnelles

Attention : il faut aller jusqu’au bout de cette logique de pseudonyme. Il ne faut pas utiliser l’adresse email normale de l’enfant (qui ressemble en général à quelque chose comme : prenom.nomdefamille@fournisseurinternet.fr) mais créer une adresse email qui lui sera dédiée et qui reprendra éventuellement des éléments de ce pseudonyme (monfauxprenom.monfauxnom@fournisseurinternet.fr).

Ce n’est qu’une fois devenus adultes que le jeune homme ou la jeune fille pourront utiliser leur vrai mail et leur vraie identité sur Facebook.

Si l’enfant, pour son profil Facebook créé avec un pseudonyme, puis l’adulte, pour son nouveau profil, avec sa vraie identité, utilisaient la même adresse de courrier électronique, Facebook pourrait se servir de cet élément commun aux deux comptes pour faire le rapprochement et, éventuellement – on n’est jamais assez prudent avec ce réseau social -, imposer la fusion des deux profils…

Copyright 2013 Jacques Henno – Toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur

Demain, jeudi 15 novembre, à Chevilly-Larue (94) pour parler des réseaux sociaux

Je serai demain, jeudi 15 novembre 2012, à 18H30, à Chevilly-Larue (94) pour intervenir sur le thème des réseaux sociaux et des enfants, à l’invitation de la Médiathèque Boris Vian de Chevilly-Larue.

Avec plus d’un milliard d’utilisateurs, Facebook est un phénomène de société qui compte de plus en plus de jeunes et très jeunes adeptes.

Bien utilisé, c’est un formidable outil de communication, mais bien souvent enfants et adolescents y dévoilent beaucoup trop d’informations.

Une rencontre pour aider les parents à accompagner leurs enfants sur ce réseau social en ligne.

Attention changement d’horaire : 18H30, à La Maison pour Tous, rue du Béarn, 94550 Chevilly-Larue.