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Télé-réalité : «On fait croire aux enfants que "faire mal" ne fait pas si mal»

J‘ai été interviewé par Olivier Dumons, du Monde, sur l’impact de la télé-réalité, mais aussi des journaux télévisés, sur les enfants :

• Les programmes de télé-réalité rencontrent un énorme succès auprès des jeunes. Et ce, dès le plus jeune âge. Quels sont les risques d’un tel engouement ?

• Le prolongement de l’expérience télévisuelle sur les réseaux sociaux constitue-t-il un risque pour les enfants et les adolescents ?

• A quel âge un enfant est-il en mesure de regarder, seul, la télévision en général, et les journaux télévisés en particulier, qui n’échappent pas aux plus jeunes ?

Retrouvez mes réponses à ces trois questions sur le site du Monde , en dessous de l’interview de Nathalie Nadaud Albertini, sociologue des médias dont je ne partage pas du tout l’analyse, en particulier lorsqu’elle parle de «compétition non concurrentielle» (sic) :

www.lemonde.fr/culture/article/2013/04/12/la-tele-realite-en-questions_3158903_3246.html

Le phénomène des pages «Spotted» sur Facebook : conseils pour les parents

Depuis quelques semaines, le phénomène des pages «Spotted» a déferlé en France et va toucher très rapidement toutes les universités et tous les lycées. Des abus sont déjà apparus : lycéen insulté, diffamé… Les conseils de Jacques Henno, auteur du livre Facebook et vos enfants – Guide Pratique : les 45 questions à se poser.

De plus en plus de pages «Spotted » sont créées sur Facebook par des étudiants ou des lycéens pour permettre à leur condisciples de déclarer leur flamme à un jeune homme ou une jeune femme croisés dans l’établissement (à Paris il existe même des pages « Spotted » pour certaines lignes de métro, de bus, de RER…).

Exemple :





Un étudiant ou un lycée qui souhaite publier un «avis de recherche » sur la page « Spotted » de son établissement doit donc adresser un message au propriétaire de cette page qui va ensuite la publier.
Juridiquement, c’est donc la personne qui a créé la page « Spotted » en question qui est responsable de son contenu.


Dans l’ensemble, les messages publiés sont assez inoffensifs ; certains auteurs, pour déclarer leur amour, recourent même à la bonne vieille technique du poème rédigé en alexandrins ou autres vers !


Ces messages sont généralement anonymes et rédigés de telle façon que seules les personnes «recherchées » puissent se reconnaître.

Exemple :



Mais, au sein d’un même établissement plusieurs pages «Spotted » peuvent se créer. Cette concurrence pousse leurs responsables à la surenchère et à laisser passer des messsages qu’ils pourraient rapidement regretter.

Illustration :


Balancez

 

Je commence en effet à recevoir des appels de parents, inquiets des voir leurs enfants lycéens insulter par d’autres sur des pages « Spotted».

Illustration :Injure

 

Certains messages sont en effet insultants et, surtout, permettent d’identifier l’enfant en question, même si son nom n’est pas cité : la classe et certaines caractéristiques physiques ou intellectuelles de ce lycéen sont précisées et permettent de le reconnaître. Parfois, un commentaire révèle même le prénom et/ou le nom de la victime.

A priori, de tels messages pourraient être qualifiés d’injures publiques, un délit réprimée par la loi de 1881 (article 33) : leurs auteurs peuvent être condamnés à une amende de 12 000 euros.

Si de tels commentaires visent de façon répétée la même personne, ils pourraient être qualifiés de harcèlement*.

Conseils pour les parents dont les enfants sont victimes de pages «Spotted » :

  • réalisez une saisie d’écran du message en question afin d’en conserver une preuve ;
  • entourez votre enfant de votre affection et répétez-lui qu’il n’a pas à supporter de tels agissements ;
  • ne tentez pas de résoudre vous-même le problème en allant voir l’auteur présumé du message ou ses parents. Votre enfant pourrait être victime de mesures de rétorsion de la part de ses condisciples ;
  • prévenez les responsables du lycée pour qu’ils entament une campagne de sensibilisation auprès de leurs élèves sur les dangers des pages «Spotted » ; ils pourront, en particulier, rappeler la responsabilité pénale des propriétaires de ces pages (ou de leurs parents si les propriétaires sont des mineurs) ;
  • cliquez sur la petite croix qui apparaît lorsque vous faites passer votre souris en haut et à droite du message litigieux, puis cliquez sur « Signaler comme indésirable… »

 



Signaler


* Facebook s’est engagé auprès de l’Education Nationale à lutter contre toute forme de harcèlement.

Voici ce que déclare Facebook à propos du harcèlement sur son centre d’aide :

«Que faire si mon enfant connaît une personne victime de harcèlement sur Facebook ?
Facebook ne tolère aucun harcèlement. Un point c’est tout. C’est une violation de nos standards de la communauté et des conditions générales de Facebook. Nous supprimons tout contenu gênant dès que nous en avons connaissance et pouvons désactiver le compte Facebook de toute personne coupable de harcèlement ou d’attaque envers un tiers. Le meilleur moyen pour nous signaler un problème de harcèlement est d’utiliser les liens prévus à cet effet.En savoir plus

Facebook s’est entre autres engagé à supprimer la page Facebook des coupables d’actes de harcèlement. Dans le cas des pages « Spotted », seraient sans doute considérés comme coupables, non seulement les auteurs des messages eux-mêmes, mais aussi les propriétaires des pages «Spotted » qui les ont laissé publier.

Copyright 2013 Jacques Henno – Toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur

Demain à Blois (41) : «Du bon usage des nouvelles technologies par les enfants»

J’interviendrai demain jeudi matin 21 mars 2013, à Blois (41), devant les travailleurs sociaux et les membres des familles d’accueils du service de placement familial de l’ACESM (Association des Centres Educatifs et de Sauvegarde des Mineurs et Jeunes Majeurs) sur le thème du bon usage des nouvelles technologies par les enfants.
Cette intervention est réservée aux travailleurs sociaux et aux membres des familles d’accueils du service de placement familial de l’ACESM.

Demain à Paris pour parler «Du bon usage des nouvelles technologies par les enfants»

Après être intervenu le 18 décembre dernier devant les travailleurs sociaux et les membres des familles d’accueils* de l’OSE (Œuvre de Secours aux Enfants : http://www.ose-france.org/enfance/placement-familial/), je donnerai deux conférences demain mercredi 20 mars 2013 après-midi, cette fois devant les collégiens et les lycéens accueillis par les familles d’accueils de l’OSE, sur le thème du bon usage des nouvelles technologies.

Ces deux interventions seront réservées aux enfants accueillies par les familles de l’OSE.

* l’OSE accueille 90 enfants placés dans près de 60 familles d’accueil salariées de l’institution.

Demain à Paris pour intervenir devant des enfants et des adolescents

Demain mercredi 20 février 2013, à 18H30, je serai au CHRS (Centre d’hébergement et de réinsertion sociale) Flandre, géré par Emmaüs Solidarité (http://www.association.emmaus.fr/), pour intervenir une seconde fois, cette fois devant les enfants des familles de ce centre et leur donner des conseils sur l’utilisation de la télévision, d’Internet, des réseaux sociaux, des jeux vidéo et du téléphone portable.

Cette conférence n’est pas publique.

Demain à Neuilly (92) pour intervenir devant élèves et parents

Je serai demain, lundi 18 février 2013, toute la journée au collège et lycée Sainte-Marie de Neuilly-sur-Seine (92), à la demande de la direction de cet établissement.

Je donnerai trois conférences devant les élèves de 4èmes, de 3èmes et de secondes sur «Comment bien utiliser les nouvelles technologies et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook».

Le soir, j’interviendrai à 20h30 devant les parents des élèves de ces mêmes classes, sur le thème «Internet, téléphone portable, Facebook… : comment aider nos enfants à utiliser au mieux ces outils».

Ces conférences sont réservées aux élèves et aux parents d’élèves de cet établissement scolaire.