Category Archives: Mes interventions dans les médias

Les interventions de Jacques Henno dans les média (presse, télévision, radio…)

Aujourd’hui sur RTL : « La télé prend-elle trop de place dans notre vie ? »

Je serai un des invités de l’émission « On est fait pour s’entendre » sur RTL aujourd’hui, mardi 7 avril 2015, de 15H à 16H, et dont le thème sera « La télé prend-elle trop de place dans notre vie ? ».


http://www.rtl.fr/culture/bien-etre/la-tele-prend-elle-trop-de-place-dans-notre-vie-7777244815 



Interviewé hier soir par 100% Mag, sur M6 : quatre conseils pour «Décoller nos enfants des écrans »

J’ai été interviewé par Julie Mamou-Mani dans le cadre de l’enquête qu’elle a réalisée pour le 100% Mag diffusé hier soir sur M6. Ce reportage (visible en replay ici – j’interviens à partir de la 20ème minute) était consacré à «Comment décoller nos enfants des écrans ».

J’y donne quatre des conseils de base, parmi toutes les précautions que je détaille dans mes livres et lors de mes conférences sur les enfants et les nouvelles technologies :

• imposer à ses enfants des limites en termes de fréquence et de durée d’utilisation des écrans, en particulier des jeux vidéo, afin que l’enfant puisse se prendre en charge et s’autonomiser par rapport à ces écrans ;

• accompagner l’enfant dans l’utilisation des nouvelles technologies. Ce sont des outils formidables pour découvrir le monde, mais il faut aider les enfants à en explorer toutes les possibilités. Ceci est valable pour l’ordinateur, Internet, mais aussi pour le smartphone. Le smartphone constitue le moyen de communication le plus sophistiqué que nous pouvons mettre à la disposition de nos enfants. C’est à nous de leur montrer toutes les capacités de ces appareils (cartographie, comment envoyer un message d’urgence, fonction dictaphone…). Sinon, les plus jeunes (de plus en plus d’enfants ont un smartphone à partir du CM2 – je recommande de donner un téléphone le plus tard possible https://nosenfants.fr/category/telephone-mobile/) risquent de se contenter longtemps d’utiliser leur « téléphone intelligent » pour envoyer des SMS, prendre des photos et les publier sur Facebook ;

• les enfants doivent prendre un pseudonyme sur les réseaux sociaux, afin que, plus tard, lorsqu’ils seront devenus adultes, les employeurs ne puissent pas faire lien entre leur vraie identité et les bêtises qu’ils auront peut-être commises au cours de leur adolescence sur Facebook, Twitter et autre Google + ;

•  montrer l’exemple : les enfants ont tendance à imiter le comportement de leurs parents. Essayez de ne pas consulter vos mails professionnels le soir ou le week-end, modérez votre consommation d’écran, lisez des livres…

http://www.6play.fr/m6/emissions/#/m6/100-mag/11353660-emission-du-24-mars (j’interviens à partir de la 20ème minute)

J'étais ce soir sur Europe 1 pour parler de la place de plus en plus importante que les smartphones occupent dans notre vie

J’ai participé ce jeudi 26 février 2014, aux côtés de deux psychiatres, Laurent Karila et Serge Tisseron, au débat d’Europe 1 soir, animé par Nicolas Poincaré et consacré aux téléphones portables : « Sommes-nous tous « addicts » aux Smartphones ? »

J’en ai profité pour redire aux parents qu’il me semble important de donner un téléphone portable le plus tard possible à ses enfants ; et que s’ils confient un smartphone à leurs fils ou à leurs filles, il faut leur apprendre à tirer le meilleur usage de ce formidable outil de communication par lesquels transitent désormais toutes nos vies numériques. Parce qu’ils vont sur Facebook ou prennent des photos avec un smartphone, les enfants croient qu’ils maîtrisent cet outil, alors qu’ils ne savent pas en tirer toutes les richesses : prise de note, cartes pour se déplacer, recherche sur Internet, accès à des livres ou des journaux… Les parents ont là un rôle très important à jouer.

L’émission est réécoutable sur le site d’Europe 1 (http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Europe-soir-nicolas-poincare/)
ou téléchargeable en podcast sur http://europe1.proxycast.org/m/media/223023201590.mp3?c=information&p=info-actu&l3=Europe-soir-nicolas-poincare&l4=Europe-Soir-Le-debat-Sommes-nous-tous-quot-addicts-quot-aux-Smartphones&media_url=http%3A%2F%2Fhttp5.europe1.yacast.net%2Feurope1video%2Faudio%2FMediaCenter%2FEmissions%2FEurope-soir-nicolas-poincare%2FEurope-Soir-Le-debat-Sommes-nous-tous-addicts-aux-Smartphones-124491405.mp3

Télé-réalité : «On fait croire aux enfants que "faire mal" ne fait pas si mal»

J‘ai été interviewé par Olivier Dumons, du Monde, sur l’impact de la télé-réalité, mais aussi des journaux télévisés, sur les enfants :

• Les programmes de télé-réalité rencontrent un énorme succès auprès des jeunes. Et ce, dès le plus jeune âge. Quels sont les risques d’un tel engouement ?

• Le prolongement de l’expérience télévisuelle sur les réseaux sociaux constitue-t-il un risque pour les enfants et les adolescents ?

• A quel âge un enfant est-il en mesure de regarder, seul, la télévision en général, et les journaux télévisés en particulier, qui n’échappent pas aux plus jeunes ?

Retrouvez mes réponses à ces trois questions sur le site du Monde , en dessous de l’interview de Nathalie Nadaud Albertini, sociologue des médias dont je ne partage pas du tout l’analyse, en particulier lorsqu’elle parle de «compétition non concurrentielle» (sic) :

www.lemonde.fr/culture/article/2013/04/12/la-tele-realite-en-questions_3158903_3246.html

Hier soir sur BFM.TV pour parler des jeux vidéo et des problèmes qu'ils peuvent poser chez les jeunes

J’ai participé hier soir sur BFM.TV à un débat sur les jeux vidéo dans le cadre de l’émission « Le Soir », présentée par Jean-Baptiste Boursier.

L’actualité était la tenue, porte de Versailles, à Paris, du salon Paris Games Week, organisé par le SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs).

Face à un représentant de l’industrie des jeux vidéo, David Neichel, président du  SELL (et président de l’éditeur Activision Blizzard)  et face à Julien Tellouck, animateur sur la chaîne Game One (groupe MTV), peu réputée pour son esprit critique envers l’industrie des jeux, j’ai rappelé :

• que le jeu vidéo est devenu la première industrie du loisirs dans le monde, devant le cinéma, et qu’elle emploie désormais des techniques marketing très sophistiquées pour séduire une cible toujours plus large, de 7 à 77 ans ;

• que le phénomène d’addiction existe bel et bien, même s’il s’agit de pratiques minoritaires. Lors du séminaire « Jeux vidéo : addiction ? Induction ? Régulation  » organisé par le CAS (le Centre d’Analyse Stratégique, une institution d’expertise et d’aide à la décision placée auprès du Premier ministre) en novembre 2010 et auquel j’avais assisté, le Docteur Marc Valeur, psychiatre et médecin-chef de l’hôpital Marmottan (une structure publique de soins pour toxicomanes), avait rappelé qu’il ne peut pas y avoir de définition clinique possible de l’addiction.

Il ne peut que constater qu’une personne vient le consulter en lui disant qu’elle veut réduire sa conduite, mais qu’elle n’y parvient pas seule. «Cela me suffit comme définition et cela me suffit pour légitimer mon action thérapeutique, avait-il précisé. C’est la souffrance des personnes concernées qui légitime notre action ; c’est cette souffrance qui définie l’addiction elle-même.»

Entre 2005 et 2010, l’hôpital Marmottant avait reçu 247 joueurs de jeux vidéo. «Ils jouent tous à un fameux MMORPG* : World of Warcraft, avait détaillé le Dr Marc Valleur. Pour ces personnes-là, l’addiction existe : elles veulent réduire leur utilisation.»

Sur ce sujet de la dépendance aux jeux vidéo, le Dr Marc Valleur m’avait accordé le 14 juin 2007 un long entretien dans le cadre de la préparation de mon enquête Les 90 questions que tous les parents se posent…

Vous pouvez en retrouver sept extraits vidéo de une à trois minutes, dans lesquels le Dr Marc Valleur nous présente les trois facteurs de la dépendance :
1 les jeux massivements multi-joueurs,
Un jeu massivement multi-joueurs en ligne, c’est quoi ?
2 un environnement familial tendu,
L’impact de l’environnement familial sur les joueurs
3 l’entrée dans l’âge adulte,
L’adolescence, période charnière
Puis, il nous explique pourquoi ces jeunes s’attachent aux jeux massivement multi-joueurs,
L’attrait que les jeux massivement multi-joueurs exercent sur les jeunes
Enfin, il nous donne quelques conseils pratiques :
• comment savoir si mon enfant est devenu dépendant aux jeux vidéo :
Comment savoir si mon enfant est « addict » aux jeux vidéo ?
• et que faire si l’on croit que son enfant est devenu dépendant aux jeux vidéo :
Que faire si l’on croit que son enfant a développé une addiction aux jeux vidéo ?
Pour visionner ces vidéos, vous devez disposer du logiciel QuickTime.
Si besoin, vous pouvez le télécharger sur http://www.support.apple.com/downloads/#quicktime

• que les jeux vidéo sont tous extrêmement chronophages et que leur pratique se fait souvent, chez les jeunes, au détriment d’autres activités indispensables à l’apprentissage de la vie en société.

• que l’industrie du jeu vidéo est quelque peu hypocrite en mettant en avant la signalétique Pegi pour les jeux vidéo,  entrée en vigueur en mai 2003. Inspirée du «rating» (classement) mis en place, dès 1994, par l’industrie américaine des jeux vidéo, elle informe les acheteurs du contenu de ces logiciels. Elle comprend un logo, décrivant à partir de quel âge un enfant peut utiliser ces programmes informatiques, et une fiche détaillant les dialogues et les images (langage grossier, scène de nudité, consommation d’alcool, de drogue…). Et, normalement, un magasin de jeux vidéo ne devrait pas accepter qu’un enfant achète un jeu qui, au vu de cette classification, n’est pas de son âge.


La réalité est que les éditeurs de jeux vidéo ont préféré prendre les devants avant qu’une loi, plus contraignante, ne leur impose une classification extérieure. De toutes façons, ils savent très bien que cette classification sera bientôt caduque : dans quelques années, plus personne, en effet, n’achètera de CD-Rom en magasin. Les jeux seront uniquement téléchargeables sur Internet, ce qui laissera la porte ouverte à tous les abus…

Enfin, avec cette classification, les éditeurs de jeux se lavent les mains de tout problème qui pourrait survenir avec leurs produits : la responsabilité du contrôle du contenu des jeux revient désormais aux parents, que les éditeurs estiment suffisamment avertir, avec cette classification, de la violence ou du « sexe » que peuvent receler leurs jeux.

Massively multiplayer online role-playing game»ou «jeu de rôle en ligne massivement multijoueu : jeu en ligne auquel peuvent jouer des personnes du monde entier et dans lequel il interprètent un rôle ; la partie ne s’arrête jamais…