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Les ampoules LED sont-elles dangereuses pour les yeux des enfants ?

Les ampoules LED consomment peu, durent longtemps et procurent une forte lumière. Mais des travaux récents suggèrent l’existence d’effets sanitaires potentiels.

Une ampoule LED

Une ampoule LED

Les LED (Light Emitting Diodes ; en français : DEL pour diodes électroluminescentes) sont des composants optoélectroniques qui émettent de la lumière lorsqu’ils sont traversés par un courant électrique. Leurs applications sont extrêmement nombreuses (pour des écrans géants de très grande taille, par exemple), mais le grand public les connaît essentiellement à travers leur utilisation comme voyants lumineux sur des appareils électroménagers, dans les flashes des téléphones portables, comme ampoules domestiques, dans des lampes de poche, etc.

Les ampoules LED connaissent un grand succès, car elles ont la réputation de consommer peu d’électricité, de durer longtemps et de bien éclairer. Surtout, contrairement, aux ampoules fluorescentes, elles s’allument instantanément (on dit que leur « inertie lumineuse » est quasi nulle).

Mais plusieurs études suggèrent qu’elles peuvent présenter un risque pour les yeux des enfants.

D’abord, « parce que qu’elles ne diffusent pas une lumière ordinaire, mais une lumière bien plus riche en longueurs d’onde correspondant au bleu de celle du jour », explique l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) dans le numéro 26 de sa revue Science & Santé. Or, sans même parler de ses effets sur l’endormissement,  la lumière bleue est « reconnue pour ses effets néfastes et dangereux sur la rétine » expliquait déjà l’Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) en 2010.

En outre, « par unité de surface, une LED émet une quantité plus importante de lumière qu’un néon », poursuit l’Inserm.

Les récents travaux d’une équipe de l”Inserm permettent de mieux comprendre l’effet des LED sur les yeux. « Grâce à des analyses moléculaires effectuées sur des rats, ces chercheurs ont mis en évidence qu’une exposition à une source lumineuse issue de LED entraînait, au niveau de la rétine, un stress oxydant, responsable de dommages importants. On parle alors de toxicité rétinienne », affirme l’Inserm

En attendant qu’une norme adaptée aux LED voie le jour, l’Anses recommande, entre autres « d’éviter l’utilisation de sources de lumière émettant une forte lumière froide (lumière riche en couleur bleue) dans les lieux fréquentés par les enfants (maternités, crèches, écoles, lieux de loisirs, etc.) ou dans les objets qu’ils utilisent (jouets, afficheurs lumineux, consoles et manettes de jeu, veilleuses nocturnes, etc.). »


 

Le numéro 26 de la revue Science & Santé de l’Inserm est téléchargeable au format PDF en suivant ce lien :

http://www.inserm.fr/mediatheque/infr-grand-public/fichiers/science-sante/ss26_juillet_aout_2015

Le rapport de l’Anses est disponible au format PDF ici :

https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2008sa0408.pdf

Hier sur Europe 1 pour parler de la dépendance aux smartphones des… parents

J’ai été interviewé hier, jeudi 25 juin 2015,  par Wendy Bouchard après le journal de 13H sur Europe 1 au sujet d’une étude réalisée auprès de 6 117 parents et enfants dans 9 pays (dont la France) : les enfants se plaignent que leurs parents passent trop de temps sur leur téléphone, y compris lorsqu’ils sont avec leur famille.

J’ai rappelé que les parents doivent donner l’exemple s’ils veulent transmettre de bonnes habitudes à leurs enfants en termes d’utilisation des nouvelles technologies :

• éteindre son portable pendant les dîners en famille

• se connecter le moins possible le soir et durant les week-end

• lire des livres le soir à ses enfants tant qu’ils sont demandeurs : en leur lisant un livre, nous leurs donnons de l’amour, les aidons à s’endormir et leur transmettons l’amour des livres ; et, quel que soit le support (livre, tablette, ordinateur…), rien ne remplace, pour un enfant, l’ « interactivité » avec un adulte (un enfant à qui vous lisez un livre peut vous demander des explications sur un passage, la signification d’un mot…)

• plus nous passons de temps le soir devant un écran « bleu » (à peu près tous les écrans sauf les liseuses), moins la qualité de notre sommeil sera bonne

• plus un enfant passe de temps devant un écran, moins ses résultats scolaires sont bons.

Vous pouvez retrouver des extraits de mon intervention en cliquant sur ce lien :

http://ift.tt/1LKKEWi;

Ce matin sur Sud radio pour discuter des nouvelles technologies à l’école

CaptureEcranSudRadio2015-05-18J’ai participé ce matin à un débat sur Sud Radio sur la place des nouvelles technologies à l’école.

Les nouvelles technologies sont des outils formidables, mais ne constituent pas la solution à tout les problèmes. Rien ne peut remplacer le savoir-faire pédagogique des enseignants et le soutien des parents. Les TBI / TNI (tableaux blancs interactifs / tableaux noirs interactifs) ne sont appropriés que pour certaines matières.

Les pays du Nord de l’Europe utilisent depuis plusieurs années les nouvelles technologies, et en particulier les réseaux sociaux, pour faire travailler ensemble les élèves autour de projets communs. La France, dans ce domaine particulier, est très en retard.

 

Vous pouvez réécouter cette émission sur http://www.sudradio.fr/Podcasts/Le-Grand-Referendum/Faut-il-autoriser-l-utilisation-de-google-au-bac

 

 

Aujourd’hui sur RTL : « La télé prend-elle trop de place dans notre vie ? »

Je serai un des invités de l’émission « On est fait pour s’entendre » sur RTL aujourd’hui, mardi 7 avril 2015, de 15H à 16H, et dont le thème sera « La télé prend-elle trop de place dans notre vie ? ».


http://www.rtl.fr/culture/bien-etre/la-tele-prend-elle-trop-de-place-dans-notre-vie-7777244815 



Les écrans sont-ils nocifs pour les yeux ou le sommeil des enfants ?

Les écrans, à l’exception des technologies en 3D, ne seraient pas plus nocifs pour les yeux des enfants que les livres qu’ils lisent.

D’après les ophtalmologistes, un enfant peut regarder de près – jusqu’à 10 centimètres – de longues heures, sans trop se fatiguer.

Mais on sait également que la vision de près prolongée “myopise”. C’est la fameuse myopie des intellectuels.

Les enfants qui poursuivent des études générales, durant lesquelles ils doivent passer beaucoup de temps à lire et à écrire, ont plus de chance de devenir myopes que ceux qui sont dans l’enseignement technique, où les travaux pratiques sont plus nombreux.

En revanche, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) déconseille l’usage des technologies de vision en 3 D (cinéma en 3D, téléviseurs en 3D, consoles de jeux en 3D…) par les enfants de moins de 6 ans et préconise une utilisation modérée de ces mêmes technologies jusqu’à 13 ans.

En ce qui concerne le sommeil, une étude américaine estime que plus un enfant passe de temps devant les écrans, plus il a du mal à s’endormir ; il aura donc plus de mal à se concentrer en classe et ses résultats scolaires seront plus mauvais.

Une autre étude montre en particulier que l’utilisation d’un smartphone ou d’une tablette le soir retarde l’endormissement.

Quelques liens utiles si vous souhaitez initier votre enfant à la programmation informatique

Des ateliers le mercredi après-midi, le week-end ou pendant les vacances scolaires pour initier les enfants, les préados ou les ados :

Le Wagon,

Simplon,

Tralalère,

Magic Makers,

Anabole,

MyBlee,

Aldebaran,

France IoI,

Educaduino,

Les Petits débrouillards,

Coder-dojo,

Le Cube,

Jecode.org,

Web@cademy,

Devoxx4kids,

Coding Goûter,

David Roche,

La main à la pâte,

Sampiero Porri,

Framasoft..

Des ressources en ligne pour apprendre seul ou à plusieurs :

France-IOI « un site d’entraînement à la programmation et l’algorithmique »

Scratch

Le concours Castor

Comment initier les enfants au numérique ?

J’ai publié ce matin dans le quotidien Les Echos, une  enquête sur l’initiation des enfants à la programmation informatique :

En France, l’apprentissage de l’informatique est surtout assuré par des associations. Les experts plaident pour son introduction à l’école. Le plus vite possible. « Enseigner l’informatique à l’école accélérerait les évolutions pédagogiques, détaille Sophie Pène, professeur à l’université Paris Descartes. Il ne s’agirait évidemment pas de cours de code au tableau, mais de projets en groupe, ­concrets, fondés sur l’apprentissage par l’essai et l’erreur. Cela serait une source de motivation et de ­confiance pour tous les élèves, et enclencherait leur réflexion sur la transformation en cours de la société par le numérique, préparant ainsi des citoyens plus avertis. »

Cette enquête comprend une liste d’ateliers le mercredi après-midi, le week-end ou pendant les vacances scolaires pour initier les enfants, les préados ou les ados, ainsi qu’une liste de ressources en ligne pour qu’ils apprennent seuls ou à plusieurs.

En savoir plus sur :http://www.lesechos.fr/journal20141216/lec1_idees_et_debats/0204012350911-comment-initier-les-enfants-au-numerique-1075374.php?GEWxThPLd2gBofvq.99

Comment protéger nos enfants des contenus inappropriés sur Netflix

Vous avez souscrit à l’offre d’essai gratuit d’un mois de Netflix ou vous vous êtes abonnés à ce service de vidéos à la demande.

Sachez qu’une fois connecté à votre compte Netflix, vous ne serez jamais déconnecté automatiquement lorsque vous fermerez cette fenêtre Netflix sur votre ordinateur.

La personne suivante qui utilisera votre ordinateur (ce qui pourrait être le cas d’un de vos enfants) pourra donc taper Netflix dans un moteur de recherche et se retrouver directement sur votre compte Netflix

Là, elle devra choisir entre un profil enfant et un profil adulte (saisie d’écran ci-dessous).

Si elle clique sur le profil adulte, elle n’a aucun mot de passe à saisir et peut visionner un film comme Romance X (interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en France) ou un reportage comme A l’école du X, déconseillé au moins de 18 ans.

La solution :

• sur ordinateur :Allez sur Netflix ; lorsque vous êtes sur votre compte, cliquez sur le petit triangle en haut à droite ; un menu apparaît ; cliquez sur « Se déconnecter de Netflix »

Une nouvelle page apparaît. Cliquez sur « Continuer ».

Vous êtes redirigé vers la page d’accueil générale de Netflix. Vous arriverez également sur cette page la prochaine fois que vous souhaiterez vous connectez à Netflix.

Si vous souhaitez à nouveau visionner des films ou des séries, cliquez sur « S’identifier » en haut à droite.

Vous arriverez sur une nouvelle page où l’on vous demandera votre e-mail et votre mot de passe.

• Sur smartphone ou tablette :

Une fois que vous avez installé l’application Netflix sur votre smartphone ou votre tablette et que vous vous êtes connecté à votre compte, il n’y a plus moyen de se déconnecter (sauf à supprimer cette application de votre mobile). Vous devez verrouiller l’accès à votre téléphone ou à votre tablette par un code, que vous ne communiquerez pas à vos enfants.

Pourquoi il faut apprendre aux enfants à bien paramétrer Facebook : demain, ce seront les données des autres qu'ils ne respecteront pas

Devenus adultes, les ados d’aujourd’hui travailleront peut-être dans l’analyse des données, un métier en plein essor. Si nous ne les aidons pas, maintenant, à faire respecter, sur Facebook, leur intimité et à respecter celle de leurs amis, ils risquent fort de ne pas acquérir de bons réflexes en termes de défense de la vie privée. Et de conserver ces comportements dans leur travail, où ils seront justement conduits à manipuler des données personnelles. Les conséquences pourraient être catastrophiques sur les libertés individuelles.


Adam D. I. Kramer, Jamie E. Guillory et Jeffrey T. Hancock – photos extraites de leurs profils Facebook ou Linkedin

Trois brillants trentenaires américains, Adam D. I. Kramer, «data scientist» (data scientifique ou chargé de modélisation des données) au service « Recherche » de Facebook, Jamie E. Guillory, chercheuse postdoctorale à l’université de San Francisco, et Jeffrey T. Hancock, professeur à l’université Cornell (Ithaca, état de New York), ont publié le 17 juin 2014 une étude intitulée « Preuve expérimentale de contagion émotionnelle à grande échelle par l’intermédiaire des réseaux sociaux » (« Experimental evidence of massive-scale emotional contagion through social networks »).

Ces trois titulaires d’un doctorat (en communication pour la jeune femme et en psychologie pour ses deux collègues) y affirment avoir modifié les contenus vus par 689 003 utilisateurs, consultant Facebook en anglais, du 11 au 18 janvier 2012 ; ils voulaient prouver que plus un internaute voyait de messages négatifs sur ce réseau, plus il aurait tendance à publier lui-même des messages négatifs ; inversement avec les messages positifs.

Les résultats de ce travail doivent être relativisés, puisque seulement 0,1% à 0,07% des internautes auraient modifié leur comportement. Mais sa révélation a, fort justement, suscité un tollé dans le monde entier : certes Facebook n’a rien à se reprocher sur le plan légal (1), mais avait-il le droit moral de manipuler ses utilisateurs ?

Voilà trois jeunes gens bardés de diplômes qui n’ont pas réfléchi aux conséquences de leurs agissements. Comment le pourraient-ils ? Voilà des années qu’ils dévoilent leur vie sur les réseaux sociaux : Jeffrey T. Hancock et Jamie E. Guillory utilisent Facebook depuis 2004, et Adam D. I. Kramer, depuis 2007.

Ils pourraient servir de cobayes pour une étude validant la prophétie que Mark Zuckberg, le fondateur de Facebook, fit en 2010 : « la vie privée n’est plus une norme sociale.» Comment des jeunes gens, à qui ce réseau social a fait perdre la notion même de vie privée, pour eux, mais aussi pour les autres – ce qui leur a donc fait ôter une grande partie de ce qui constitue le respect d’autrui-, pourraient-ils avoir des remords en manipulant les informations envoyées à des internautes ?

Voilà bien ce qui risque d’arriver si nous n’ouvrons pas les yeux de nos adolescents sur le modèle économique des sites Internet gratuits comme les réseaux sociaux (ils revendent nos données à des entreprises, sous formes de publicité) et si nous ne les sensibilisons pas au respect de la vie privée, entre autres en leur montrant comment paramétrer correctement leur profil Facebook : devenus adultes, s’ils travaillent sur des données personnelles, ils risquent de ne pas les estimer à leur juste valeur.

Or, ces données sont aussi précieuses que les êtres humains qu’elles représentent, puisqu’elles en constituent le « double numérique ».

Il est donc urgent de former les jeunes au respect des données : nombre d’entre eux vont devenir data scientist, comme Adam D. I. Kramer. On estime à un million le nombre de spécialistes de cette science qu’il va falloir former au cours des dix prochaines années dans le monde.

Nous vivons une « datafication (2) » de nos sociétés : bientôt tous les êtres humains, tous les objets produiront des données, par l’intermédiaire des capteurs dont ils seront équipés (un smartphone, par exemple, contient plusieurs capteurs permettant de suivre son propriétaire quasiment à la trace).

Schématiquement, on peut dire que l’analyse de cette quantité d’informations incroyables à laquelle l’humanité a désormais accès, constitue ce que l’on appelle le « Big Data » ; l’objectif du « Big Data » étant de trouver, au sein de ces données, des corrélations (des règles), qui vont expliquer des phénomènes jusqu’ici mystérieux. Puis de s’en servir pour réaliser des prédictions : quel traitement va le mieux marcher sur tel malade ? quelle pièce sur tel modèle d’avion assemblé telle année dans telle usine présente un risque de « casser » ? ou qui a le plus de chance de voter pour tel candidat (3) ?

Voici ce qu’a répondu Stéphane Mallat, 50 ans, mathématicien, professeur à l’Ecole Normale Supérieure de Paris, lorsque j’ai demandé si les scientifiques n’avaient pas l’impression, avec le Big Data, de jouer avec le feu :«[…] un outil scientifique, on le sait très bien, on peut l’utiliser à des objectifs qui peuvent être complètement différents. Une roue, ça peut servir à faire un char de guerre tout comme à transporter de la nourriture. C’est absolument clair que les outils de Big Data peuvent avoir des effets nocifs de surveillance et il faut pouvoir le contrôler, donc là, c’est à la société d’établir des règles et surtout d’abord de comprendre la puissance pour pouvoir adapter la législation, les règles à l’éthique. A partir de là, en même temps, il faut bien réaliser qu’avec ces outils, on est capable de potentiellement considérablement améliorer la médecine, notamment en définissant des cures qui ne sont plus adaptées à un groupe de population, mais à une personne en fonction de son génome de son mode de vie.[…] Donc ce que je pense, c’est que c’est un outil extraordinairement riche et ensuite, c’est à nous tous en termes de société de s’assurer qu’il est utilisé à bon escient. (4) »

Commençons par éduquer nos ados au respect de leur propre vie privée.

___
(1)  La Politique d’utilisation des données de Facebook précise « […] nous pouvons utiliser les informations que nous recevons à votre sujet : […] pour des opérations internes, dont le dépannage, l’analyse de données, les tests, la recherche et l’amélioration des services.»
(2) Victor Mayer-Schönberger, Kenneth Cukier, « Big Data A revolution that will transform how we live, work and think», Hougthon Mifflin Harcourt, Boston New York,  2013 p. 15
(3) voir mon livre  « Silicon Valley / Prédateurs Vallée ? Comment Apple, Facebook, Google et les autres s’emparent de nos données »
(4) le phénomène Big Data, Les fondamentales (CNRS), La Sorbonne, 15 novembre 2013, à réécouter sur http://ift.tt/1snUCUo (je pose ma question 1H05 après le début du débat).

Formation des animateurs (service jeunesse, médiathèque, points information jeunesse…) à la sensibilisation des enfants au bon usage des écrans et des nouvelles technologies

A côté de mes interventions devant les enfants ou les adultes sur le bon usage des écrans ou sur l’impact des nouvelles technologies sur notre vie privée, je propose des formations pour les responsables de centres de loisirs, de colonies, de points information jeunesse, de médiathèques…

Les responsables et les animateurs d’ALSH, de colonies, de médiathèques, de points information jeunesse et de toute autre structure accueillant des enfants et en contact avec leurs parents doivent :

• gérer des enfants venant dans ces structures avec leurs smartphones ; les jeunes se servent alors de ces appareils pour prendre en photo les installations, les autres enfants, publier ces clichés et des messages sur les réseaux sociaux, des blogs, etc. ;

• affronter des cas de cyberharcèlement ;

• répondre à des enfants qui leur demandent de devenir leurs amis sur Facebook, Twitter, etc. ;

• créer, puis mettre à jour la page Facebook ou le compte Twitter de leur structure pour communiquer avec les enfants (diffuser le calendrier des activités, des camps de vacances…) et les parents (distribuer le programme des animations, donner des nouvelles des enfants pendant les colonies, publier des photos…) ;

• répondre aux parents qui leur demandent des conseils pour accompagner au mieux l’usage des écrans et des nouvelles technologies par leurs enfants ;

• former les enfants à un usage équilibré de la télévision, du téléphone portable, d’Internet, des réseaux sociaux, des jeux vidéo…

Pour répondre aux demandes des municipalités, des caisses d’allocations familiales et des autres organismes qui financent ou subventionnent ces structures, je propose différents modules :

• formation des responsables et des animateurs d’ALSH ou de colonies à l’accompagnement d’enfants se rendant dans ces structures avec leurs smartphones ou utilisant les ordinateurs mis à leur disposition par ces établissements : quelles règles peuvent être imposées aux enfants (interdiction pure et simple des portables ? horaires à respecter pour les utiliser ? etc.) ? ; dans quel cadre légal ? ; comment apprendre aux enfants à respecter les autres sur Facebook, Twitter… ? ; que faire en cas de cyberharcèlement ?

• formation des responsables et des animateurs d’ALSH ou de colonies à la gestion d’un compte Facebook ou Twitter pour communiquer avec les différents publics (enfants, parents…) : quel support choisir : Facebook ? Twitter ? un blog ?  ; qui peut créer une page pour Facebook au nom de la structure ? Quels contenus peuvent être publiés ? Quelles photos peuvent être diffusées ? Comment paramétrer ce compte afin qu’il ne soit visible que de la population des environs et non par toute la France ? Comment éviter les commentaires injurieux ? ;

• formation d’animateurs (ALSH, points information jeunesse, médiathèque…) pour des actions de sensibilisations auprès des parents (conférences en soirée…) ou des enfants (interventions dans les écoles primaires, les collèges, les lycées…) sur le bon usage des écrans et des nouvelles technologies.: points essentiels à aborder, messages à faire passer, conseils techniques à dispenser… ;

• élaboration du diaporama à projeter lors des interventions devant les enfants ou les parents ;

• mise au point du support-papier à distribuer à l’issue des conférences devant jeunes ou adultes.

Pour plus de renseignements, vous pouvez me contacter par courrier électronique : jhenno@yahoo.com