Interviewé sur LCI Radio sur le thème «Jeunes et nouvelles technologies!»

L’équipe de TFou d’Actu, une émission diffusée sur LCI Radio, m’a demandé de venir discuter avec des enfants de leurs utilisations des jeux vidéo, d’Internet, du téléphone portable.

Dans une ambiance très sympathique, j’ai glissé quelques conseils pour les parents…

Vous pouvez réécouter cet enregistrement et le télécharger en podcast sur :

http://lci.tf1.fr/lci-radio/tfou-dactu/tfou-d-actu-jeunes-et-nouvelles-technologies-6081973.html

Interviewé dans le guide sur l'autorité de l'APEL

A l’occasion de son congrès annuel, l’APEL (Association des Parents d’Elèves de l’Enseignement Libre) a réalisé un livret de 36 pages, de réflexion mais aussi de conseils pratiques, sur l’autorité que les parents doivent exercer sur leurs enfants, à différents âges.

J’ai été interviewé sur le phénomène Facebook (page 29).

Retrouvez ces conseils en suivant ce lien (document au format PDF) : Guide Autorité Apel Juin 2010

Invité de l’émission Justice Hebdo pour un débat consacré aux « Réseaux sociaux hors-la-loi ?»

L’émission Justice Hebdo (http://www.planetejustice.fr/magazines/archive.html?epis=209) multi-diffusée depuis samedi dernier sur la chaîne Planète Justice, visible sur Canal Sat, m’a invité à un débat consacré aux « Réseaux sociaux hors-la-loi ?». Les autres participants sont Me Olivier Iteanu, avocat au barreau de Paris, Jean-Claude Kaufmann, sociologue, et Benjamin Muller, journaliste chroniqueur à France Info.

Facebook expliqué aux collégiens

Facebook ayant, une fois de plus, modifié la façon dont peut protéger ses données sur ce réseau social, voici une version actualisée des conseils que je prodigue aux collégiens lors des mes conférences sur les nouvelles technologies.
Téléchargez et diffusez aussi largement que vous le souhaitez ce document PDF que je mets à votre disposition sur “SlideShare” : http://www.slideshare.net/jhenno/facebook-expliqu-aux-jeunes


Invité samedi à une table-ronde sur les images dans le cadre des Rencontres Internationales du cinéma de patrimoine de Vincennes

Lionel Tardif, délégué général des Rencontres Internationales du cinéma de patrimoine de Vincennes m’avait invité à participer samedi dernier, 30 janvier, à une table-ronde consacrée à « La violence des images dans l’audiovisuel : quel impact sur les jeunes ? » aux côtés de Fanny Abadi, psychothérapeute, directrice du Centre International d’Ethique de Montpellier, Didier Martiny, cinéaste, lauréat du Prix Henri Langlois, Nacer Khermir, cinéaste, lauréat du Prix Henri Langlois et Salim Mokkaddem, professeur agrégé de philosophie. Les débats étaient animés par Abderrahim Hafidi, producteur et journaliste, un des co-présentateurs et producteur délégué de l’émission Islam de France 2 diffusée tous les dimanches matin.

Photos intimes sur le Net : le dangereux déballage des ados

Les adolescents s’échangent de plus en plus de photos osées, voire dégradantes, sur Internet ou sur leurs téléphones portables. Comment éviter de tels dérapages ? Nos conseils aux parents.

Internet et le téléphone mobile constituent de formidables outils de communication, dont nos enfants ne doivent pas être privés. Ils présentent cependant des dangers. Parmi ces risques, la diffusion de photos et de vidéos plus ou moins compromettantes prend de l’ampleur. Lire la suite…

(article de Jacques Henno publié dans Famille Chrétienne le 5 décembre 2009)

Lorsque l’historique du navigateur Internet trahit les parents

Extrait de la conférence que j’ai donnée le samedi 28 novembre dernier à la médiathèque de Lucé (près de Chartres – Eure-et-Loir) sur le thème des enfants et des nouvelles technologies.

La médiathèque de Lucé a eu la gentillesse de me faire parvenir l’enregistrement vidéo de mon intervention. Dans cet extrait, j’explique pourquoi les parents ont le droit d’aller, de temps en temps, jeter, discrètement, un coup d’œil sur l’historique du navigateur ou de l’ordinateur utilisés par leurs enfants. Il ne s’agit pas de « fliquer » sa descendance, mais de la protéger : « Confiance ne signifie pas absence de contrôle ». J’explique également quelle attitude adopter si l’on s’aperçoit que l’historique a été effacé. Inutile de sortir immédiatement l’artillerie lourde et d’exiger sur le champ des explications de vos adolescents… Ces derniers ont le droit de ne pas vouloir vous parler tout de suite d’un sujet qui les préoccupe. Les brusquer serait même contre-productif…

Surtout, ce chapitre sur l’historique constitue pour moi un prétexte pour parler d’un cas – de plus en plus fréquent – d’exposition des jeunes à des contenus inappropriés. En effet, l’historique marche dans les deux sens : beaucoup d’adolescents s’amusent à aller voir l’historique de leurs parents et en particulier de leurs pères. Et quand ils s’aperçoivent que leurs chers papas surfent sur des sites X, ils rient, invitent parfois leurs copains à venir voir les pages Web consultées par leur paternel, mais, au fond d’eux, ils en souffrent…

Je ne porte pas ici de jugement moral sur la pornographie : tout adulte est libre d’employer ses loisirs comme il le souhaite. Là n’est pas le problème. Ce qui me préoccupe est l’exposition des mineurs à la pornographie (rappelons qu’elle est interdite en France*). Les adultes qui se rendent sur ce genre de contenus doivent y penser et prendre la précaution d’effacer leurs traces.**

Ne nous y trompons pas : ce problème concerne tous les milieux sociaux. J’ai pu vérifier l’histoire suivante : un énarque, haut fonctionnaire dans un ministère parisien, avait ramené son ordinateur portable professionnel chez lui pour visionner de la pornographie. Son fils de 15 ans est passé derrière lui, a découvert le pot aux roses et a rameuté ses amis pour une bonne partie de rigolade. Mais au-delà du rire, bonjour l’image que ce père possède désormais auprès de son garçon ! Le pire est que l’histoire ne s’arrête pas là : notre énarque a rapporté son portable au bureau et a infesté tous les autres ordinateurs de son département. Un informaticien du ministère a dû travailler pendant plusieurs jours pour nettoyer tout cela. Notre haut fonctionnaire est ainsi devenu la risée de son service !

*«Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur», dispose l’article 227-24 du code pénal.

** Lorsque l’option « navigation privée » proposée par les navigateurs Firefox, Google Chrome, Internet Explorer et Safari est activée, aucune trace n’est conservée sur l’ordinateur.

(extrait diffusé ici avec l’aimable autorisation de la médiathèque de Lucé)

Invité vendredi 20 novembre de l’émission Y’a une solution à tout sur Direct 8


Vendredi 20 novembre 2009, j’ai été invité, aux côtés, entre autres, de Christian Gauttelier, vice-président du CIEM (Collectif Interassociatif Enfance et Média) et de Françoise Laborde, membre du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel), par Y’a une solution à tout, animée sur Direct 8 par Evelyne Thomas… Le thème de l’émission était : Sexe et Violence à la Télé : Comment Protéger ses Enfants ?


Parmi les conseils que j’ai donnés pour un bon usage de la télévision chez les jeunes :

• éviter la télévision au maximum (il vaut mieux que l’enfant s’ennuie et fasse travailler son imagination) ;

• installer les écrans (télévision, ordinateur, jeux vidéo…) dans le salon ou une autre pièce commune placée sous la surveillance des parents (surtout pas de télévision dans les chambres) ;

• ne pas laisser des enfants de moins de cinq ans seuls devant un écran (car on ne sait ce qui peut leur faire peur) ;

• pas de télévision le matin avant de partir à l’école (pour que l’enfant n’arrive pas « déconcentré » en classe) ;

• pas de journaux télévisés pour les moins de 11 ans (ce sont des images qui ne laissent pas de place à l’interprétation, à l’imagination…) ;

• encadrer l’utilisation de la télévision (par exemple, un dessin animé par jour pour les moins de neuf ans) afin que cette «merveilleuse fenêtre sur le monde» demeure une activité comme une autre, au même titre que la lecture, les sorties en famille, les copains…

• enfin, respecter la « loi du plus petit » : les émissions regardées en famille doivent pouvoir être vues par le plus jeune des enfants présents à ce moment-là.