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Les défis de la collaboration homme-robot

Un robot assemblé par Akéoplus, une entreprise de Château-Gaillard (01), pour contrôler une armoire électrique destinée à un avion de ligne. Les 1 500 contrôles nécessaires demandent une heure de travail à un opérateur qui doit en plus en assurer le reporting. Trois à quatre jours suffisent pour apprendre à un robot à effectuer les mêmes contrôles en 15 minutes tout en enregistrant (y compris à l’aide de photos) tout ce qu’il fait.

Un robot assemblé par Akéoplus, une entreprise de Château-Gaillard (01), pour contrôler une armoire électrique destinée à un avion de ligne. Les 1 500 contrôles nécessaires demandent une heure de travail à un opérateur qui doit en plus en assurer le reporting. Trois à quatre jours suffisent pour apprendre à un robot à effectuer les mêmes contrôles en 15 minutes tout en enregistrant (y compris à l’aide de photos) tout ce qu’il fait.

Nos enfants travailleront peut-être avec des robots.

Aujourd’hui, les opérateurs pilotent des robots à distance. Demain, ils encadreront des robots collaboratifs.

Il est déjà possible d’apprendre des gestes à un robot en le prenant par le bras, bardé de capteurs et de touches sur lesquelles il suffit de cliquer pour enregistrer une séquence.

Mais les prochaines générations seront capables d’apprendre en dialoguant avec les humains.

Comment gérer cette nouvelle forme de relations professionnelles ?

Retrouvez l’article que j’ai publié dans le numéro des Echos daté du 17 mai 2016 en cliquant ici : http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/021925974973-les-defis-de-la-collaboration-homme-robot-1222221.php?Jfkmu3IsViCFL3AQ.99

Cet article comporte également un encadré : Un phénomène irréductible ? http://www.lesechos.fr/journal20160517/lec1_idees_et_debats/021926065349-un-phenomene-irreductible-1222284.php

Comment préparer nos enfants à travailler demain avec des robots ?

Un des points importants est qu’ils comprennent que les robots ne sont pas des êtres doués d’intelligence, mais des machines programmables par les humains.

D’où l’importance, une fois de plus, de les initier à la programmation informatique, non pas, forcément, pour en faire des programmeurs, mais pour qu’ils prennent conscience que les machines qui les entourent (écrans, objets connectés, smartphones, robots compagnons…) ne sont pas des outils autonomes et magiques, mais de simples outils à qui les hommes ont donné un semblant d’intelligence. Et qu’ils ne laissent jamais le pouvoir à ces machines…