Monthly Archives: avril 2013

Demain à Nanterre pour expliquer « Pourquoi Facebook est-il le réseau social le plus utilisé par les collégiens. Quelles conséquences pour les établissements scolaires ? »

Je serai demain, lundi 29 avril 2013, au Conseil Général des Hauts-de-Seine, pour intervenir de 11H à 12H30 devant les médiateurs éducatifs* sur le thème : « Pourquoi Facebook est-il le réseau social le plus utilisé par les collégiens. Quelles conséquences pour les établissements scolaires ? »

Cette conférence aura lieu dans le cadre des journées collectives de formation des médiateurs éducatifs du Conseil Général des Hauts-de-Seine.

Conseil Général des Hauts-de-Seine, 2/16 boulevard Soufflot, 92000 Nanterre.

Cette conférence ne sera pas publique, mais sera réservée aux médiateurs éducatifs du Conseil Général des Hauts-de-Seine.

*«Le conseil général des Hauts-de-Seine emploie 90 « médiateurs éducatifs » dans 69 collèges. Leur rôle principal, en cours de récréation ou dans leur bureau, est de prévenir les incivilités, les violences à l’école et les conduites à risque.» (source : site du Conseil Général des Hauts-de-Seine : http://www.hauts-de-seine.net/education-jeunesse/loisirs-jeunes-92/mediateur-college-mission).

Demain soir à Francheville (69) pour parler de «Accros aux écrans ? La place et l’impact des écrans dans la famille – Comment bien accompagner nos enfants ?»

Demain soir, jeudi 18 avril 2013, j’interviendrai à Francheville (69) sur le thème «Accros aux écrans ? La place et l’impact des écrans dans la famille – Comment bien accompagner nos enfants ?»

Cette conférence est organisée par l’APE (Association des Parents d’Elèves) PEEP de Francheville, en partenariat avec la commune de Francheville.


Salle Barbara, pôle culturel Iris,

1 montée des Roches

69340 Francheville

20H30

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Télé-réalité : «On fait croire aux enfants que "faire mal" ne fait pas si mal»

J‘ai été interviewé par Olivier Dumons, du Monde, sur l’impact de la télé-réalité, mais aussi des journaux télévisés, sur les enfants :

• Les programmes de télé-réalité rencontrent un énorme succès auprès des jeunes. Et ce, dès le plus jeune âge. Quels sont les risques d’un tel engouement ?

• Le prolongement de l’expérience télévisuelle sur les réseaux sociaux constitue-t-il un risque pour les enfants et les adolescents ?

• A quel âge un enfant est-il en mesure de regarder, seul, la télévision en général, et les journaux télévisés en particulier, qui n’échappent pas aux plus jeunes ?

Retrouvez mes réponses à ces trois questions sur le site du Monde , en dessous de l’interview de Nathalie Nadaud Albertini, sociologue des médias dont je ne partage pas du tout l’analyse, en particulier lorsqu’elle parle de «compétition non concurrentielle» (sic) :

www.lemonde.fr/culture/article/2013/04/12/la-tele-realite-en-questions_3158903_3246.html

Le phénomène des pages «Spotted» sur Facebook : conseils pour les parents

Depuis quelques semaines, le phénomène des pages «Spotted» a déferlé en France et va toucher très rapidement toutes les universités et tous les lycées. Des abus sont déjà apparus : lycéen insulté, diffamé… Les conseils de Jacques Henno, auteur du livre Facebook et vos enfants – Guide Pratique : les 45 questions à se poser.

De plus en plus de pages «Spotted » sont créées sur Facebook par des étudiants ou des lycéens pour permettre à leur condisciples de déclarer leur flamme à un jeune homme ou une jeune femme croisés dans l’établissement (à Paris il existe même des pages « Spotted » pour certaines lignes de métro, de bus, de RER…).

Exemple :





Un étudiant ou un lycée qui souhaite publier un «avis de recherche » sur la page « Spotted » de son établissement doit donc adresser un message au propriétaire de cette page qui va ensuite la publier.
Juridiquement, c’est donc la personne qui a créé la page « Spotted » en question qui est responsable de son contenu.


Dans l’ensemble, les messages publiés sont assez inoffensifs ; certains auteurs, pour déclarer leur amour, recourent même à la bonne vieille technique du poème rédigé en alexandrins ou autres vers !


Ces messages sont généralement anonymes et rédigés de telle façon que seules les personnes «recherchées » puissent se reconnaître.

Exemple :



Mais, au sein d’un même établissement plusieurs pages «Spotted » peuvent se créer. Cette concurrence pousse leurs responsables à la surenchère et à laisser passer des messsages qu’ils pourraient rapidement regretter.

Illustration :


Balancez

 

Je commence en effet à recevoir des appels de parents, inquiets des voir leurs enfants lycéens insulter par d’autres sur des pages « Spotted».

Illustration :Injure

 

Certains messages sont en effet insultants et, surtout, permettent d’identifier l’enfant en question, même si son nom n’est pas cité : la classe et certaines caractéristiques physiques ou intellectuelles de ce lycéen sont précisées et permettent de le reconnaître. Parfois, un commentaire révèle même le prénom et/ou le nom de la victime.

A priori, de tels messages pourraient être qualifiés d’injures publiques, un délit réprimée par la loi de 1881 (article 33) : leurs auteurs peuvent être condamnés à une amende de 12 000 euros.

Si de tels commentaires visent de façon répétée la même personne, ils pourraient être qualifiés de harcèlement*.

Conseils pour les parents dont les enfants sont victimes de pages «Spotted » :

  • réalisez une saisie d’écran du message en question afin d’en conserver une preuve ;
  • entourez votre enfant de votre affection et répétez-lui qu’il n’a pas à supporter de tels agissements ;
  • ne tentez pas de résoudre vous-même le problème en allant voir l’auteur présumé du message ou ses parents. Votre enfant pourrait être victime de mesures de rétorsion de la part de ses condisciples ;
  • prévenez les responsables du lycée pour qu’ils entament une campagne de sensibilisation auprès de leurs élèves sur les dangers des pages «Spotted » ; ils pourront, en particulier, rappeler la responsabilité pénale des propriétaires de ces pages (ou de leurs parents si les propriétaires sont des mineurs) ;
  • cliquez sur la petite croix qui apparaît lorsque vous faites passer votre souris en haut et à droite du message litigieux, puis cliquez sur « Signaler comme indésirable… »

 



Signaler


* Facebook s’est engagé auprès de l’Education Nationale à lutter contre toute forme de harcèlement.

Voici ce que déclare Facebook à propos du harcèlement sur son centre d’aide :

«Que faire si mon enfant connaît une personne victime de harcèlement sur Facebook ?
Facebook ne tolère aucun harcèlement. Un point c’est tout. C’est une violation de nos standards de la communauté et des conditions générales de Facebook. Nous supprimons tout contenu gênant dès que nous en avons connaissance et pouvons désactiver le compte Facebook de toute personne coupable de harcèlement ou d’attaque envers un tiers. Le meilleur moyen pour nous signaler un problème de harcèlement est d’utiliser les liens prévus à cet effet.En savoir plus

Facebook s’est entre autres engagé à supprimer la page Facebook des coupables d’actes de harcèlement. Dans le cas des pages « Spotted », seraient sans doute considérés comme coupables, non seulement les auteurs des messages eux-mêmes, mais aussi les propriétaires des pages «Spotted » qui les ont laissé publier.

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